Deux hommes qui préparent minutieusement une pièce aux allures de cellule, puis une femme bayonnée qui se retrouve attachée sur le lit de cette chambre. Tout commence ainsi et les protagonistes sont dévoilés, uniquement nos deux kidnappeurs et notre victime, trois acteurs en tout et pour tout! La lutte pour la survie d'Alice ne fait que débuter. Voilà ce que nous propose de façon réaliste et prenante
La disparition d'Alice Creed.
La réalisation a ici un rôle majeur dans le bon déroulement et la crédibilité du long métrage. Les premières minutes sont étouffantes, un silence inquiétant y règne. Plongé dans un huis clos réussi, nous voilà au cœur du cauchemar que va vivre la pauvre victime. Ici il n'est point question de scène de torture à répétition, juste une ambiance lourde qui nous entraine dans une direction insoupçonnable. On va de révélation en rebondissement avec un plaisir difficile à dissimuler.
Les personnages bien travaillés sont intéressants et l'on se met à imaginer ce que chacun ressent.
Malgré ces très nombreux bons points, le long métrage de J Blakeson souffre peut être un peu trop d'un manque de rythme qui aurait pu augmenter la tension. Il nous offre toutefois un divertissement de qualité!
La disparition d'Alice Creed est un bon film à suspense qui tient son originalité en n'utilisant que trois acteurs et un univers en huis clos. Etouffant et prenant!