N'ayant eu que de mauvais échos de cette suite depuis sa diffusion notamment à Gerardmer en début d'année, je me suis lancée dans le visionnage sans en attendre grand chose et je dois avouer que ce fut une petit surprise.
A l’aéroport de Los Angeles, des passagers embarquent pour un vol à destination de Nashville. Comme l’un des passagers tombe très malade suite à un mystérieux virus qui s’apparente aux syndromes de la rage, l'avion doit effectuer un atterrissage d’urgence.
Il n'est donc plus question de remake dans ce second opus mais d'une suite originale qui prend sa propre direction.
Quarantaine 2 débute de manière assez classique et le danger se met en route assez rapidement. Le nombre de victimes potentielles est assez restreint puisque nous nous trouvons dans un petit avion. Le premier infecté est impressionnant tout comme sa première attaque, très punchy. On note de suite une atmosphère assez poisseuse. L'action qui avait débuté dans l'avion se poursuit dans l'aéroport où nos victimes vont être placées en quarantaine avec les contaminés. On ressent moins le huit clos que dans l'épisode précédent mais la tension est tout aussi présente. Le danger rode et peut surgir à n'importe quel moment, le choix des décors étant très judicieux. La réalisation joue avec les plans tendus et proposent des attaques qui atteignent toujours leur but qui est d'impressionner, que ce soit dans le déroulement ou dans le gore.
Le gros atout de ce
En Quarantaine 2 vient du virus, nous en apprenons plus et savons enfin pourquoi il a été créé. Le lien avec l'immeuble du premier film est fait en même temps. J'avoue avoir été séduite par l'explication.
Le rythme est assez bon mis à part un passage un peu plus mou vers le milieu du long métrage. Ce qui nous mène avec tension vers une fin assez ouverte qui laisse peut être présagée d'un troisième film?
Même si nous sommes loin du résultat de
Rec 2,
En Quarantaine 2 offre tout de même de belles phases d'horreur et un divertissement tout ce qu'il y a d'intéressant.