Adam Green responsable du très bon
Butcher (Hatchet) nous revient avec
Spiral une réalisation au synopsis bien plus mystérieux.
Mason est un jeune démarcheur téléphonique replié sur lui-même et mal dans sa peau. Son seul ami est son supérieur hiérarchique Berkeley et son seul plaisir est de dessiner des jeunes femmes sur son carnet à spirales. Jusqu’au jour où il rencontre Amber, une nouvelle collègue qui va devenir sa muse. Mais Mason devient de plus en plus obsédé par ses dessins et semble sombrer dans la folie.
Un constat qui se vérifiera tout au long du film s'impose dès les premiers instants, Spiral est unique et ne souffrira d'aucune comparaison.
Son casting est une belle réussite, on retrouve
Joel Moore (Bones) dans un personnage intéressant qui fait froid dans le dos mais auquel on s'attache. Sa différence est sa force.
Amber Tamblyn (The grudge 2, Le cercle) campe aussi une jeune femme captivante. Tous deux sont bien entrés dans leur rôle ce qui est très appréciable.
Spiral a la particularité de nous proposer un rythme assez lent, les choses n'évoluent pas à grande vitesse pourtant on est captivé et on ne peut lâcher prise. Attention toutefois la jaquette semble annoncer de l'hémoglobine et il n'en est rien, seul le psychologique et l'anticipation priment. Un sentiment d'oppression se ressent, on suit chaque seconde avec une légère angoisse se demandant quand notre personnage principal si calme va exploser. Des répétitions de situations s'enchainent afin de nous montrer l'évolution des personnages, si vous attendiez une avalanche d'action vous serez déçus mais ne passez pas votre chemin pour autant. Il faudra attendre les 10 dernières minutes pour voir
Spiral prendre toute son ampleur, on va de twist en twist, réussis et non prévisibles.
Spiral est une œuvre unique, prenant qui vous scotchera bien après le générique de fin mais sa particularité pourra en rebuter plus d'un.