Evil Game

Après moult histoires de fantômes et des malédictions japonais, cette fois Evil Game se tourne vers la culture chinoise en nous entraînant dans les rituels mortuaires et les esprits du pays. La réalisation canadienne nous promet une histoire de possession captivante d’autant qu’elle touche un enfant.

Depuis quelques temps, Sarah ne reconnaît plus Samuel, son fils chéri de 8 ans. Froid et distant, le jeune garçon est l'ombre de lui-même. Un exorciste lui annonce que l'âme de Samuel est désormais entre les mains du mal. Le démon qui habite le corps du petit garçon veut sceller un pacte avec Sarah et échanger son fils par une offrande toute aussi terrible...

Evil Game, aussi connu sous le nom de They Wait, retient de suite l’attention du spectateur avec une histoire intéressante qui prend une tournure inédite. Le film est porté par un casting en forme mené par Jaime King (Mother's Day, Meurtres A La St Valentin 3D) troublante dans son personnage.

D’un point de vue scénaristique, on sent que les personnages ont été travaillés et que les situations ont été documentées avec précision. On ne dénote que peu de temps morts et la tension se met vite en place. La peur prend de plus en plus de place et l’on commence à craindre pour l’enfant. Totalement conquise par le scénario je suis reste ma foi sur ma faim, si l’ensemble est tendu il manque de scènes terrifiantes qui scotchent au fauteuil et vous font jurer de ne plus regarder ce genre de film seule. A l’image d’Insidious, j’aurai apprécié d’y croiser la terreur en personne.

Au niveau des effets spéciaux, rien a signaler, ils sont travaillés, bien utilisés et efficaces en tout point. Les nombreuses apparitions de l’esprit réussissent à surprendre dans un premier temps. Ils perdent un peu de leur effet avec la progression de l’intrigue.

Evil Game propose un voyage angoissant dans les mythes et les coutumes concernant la mort en Chine, aussi traumatisant qu’intéressant.