The Lost

Trois adolescents font la fête dans les bois. Aux commandes du groupe, Ray est un jeune à l’allure rebelle et au caractère instable. Armé d'une carabine, il tue brutalement deux campeuses qui ont la malchance de se trouver sur son chemin. Ray établit alors un pacte avec ses amis pour qu'aucun d'eux ne révèle les atrocités commises ce soir-là. Quatre ans plus tard, les soupçons circulent toujours sur Ray. Les autorités n'ont aucun doute sur sa culpabilité, mais n'ont pas suffisamment de preuves pour l'inculper. Ils suivent Ray à la trace, sachant qu'un jour ou l'autre, il perdra à nouveau le contrôle.

Après The Girl Next Door et The Woman issus de l’univers des romans de Jack Ketchum, nous nous tournons vers The Lost, nouvelle adaptation d’un roman de l’auteur et c’est Chris Sivertson qui s’y colle.

Trois adolescents font la fête dans les bois. Aux commandes du groupe, Ray est un jeune à l’allure rebelle et au caractère instable. Armé d'une carabine, il tue brutalement deux campeuses qui ont la malchance de se trouver sur son chemin. Ray établit alors un pacte avec ses amis pour qu'aucun d'eux ne révèle les atrocités commises ce soir-là. Quatre ans plus tard, les soupçons circulent toujours sur Ray. Les autorités n'ont aucun doute sur sa culpabilité, mais n'ont pas suffisamment de preuves pour l'inculper. Ils suivent Ray à la trace, sachant qu'un jour ou l'autre, il perdra à nouveau le contrôle.

The Lost réussit à capter l’attention du spectateur et ce, malgré un rythme assez lent. Après une scène d’ouverture qui met en bouche, où l’on aperçoit la monstruosité du genre humain, le calme reprend le dessus. Le réalisateur nous rapproche de Ray un jeune homme qui n’hésite pas à blaguer sur le fait qu’il est un "Norman Bates". En effet il tient avec sa mère un motel et là aussi des jeunes femmes disparaissent mystérieusement. Mais la comparaison s’arrête là car les deux personnages ne sont pas comparables. On sent, tout du long, que le mal rôde et l’on guette tout comme les enquêteurs le moment où il va exploser.

Le protagoniste à devenir psychotique, est travaillé et bénéficie d’une carrure et d’un charisme unique. L’acteur s’en sort à merveille et donne froid dans le dos. Son regard est assez bluffant et terrifiant. Sa démarche et son maquillage en font un homme inoubliable, mais ils soulèvent surtout une question : comment un tel personnage, peut séduire autant de femmes ? Il manipule les foules et cela en devient effrayant. Un peu à l’image des femmes soumises par la violence de leur mari, ses victimes sont totalement dépendantes. Tout l’horreur réside ici.

Malgré quelques passages sans grand intérêt que celui de nous faire découvrir Ray en profondeur, le réalisateur réussit à capter l’attention jusqu’au dénouement. Les dernières minutes sont intenses en horreur et monstruosité, tout ce que Ray avait pu contenir en lui, semble ressortir pour exploser et anéantir tout ce qui croiseront sa route.

The Lost ou l’explosion d’un psychopathe en sommeil. L’univers de Jack Ketchum nous dévoile à nouveau les travers de l’humanité avec brio, dommage qu’une certaine lenteur entache un peu le déroulement de l’intrigue.