Masters of Horror (2) - The Black Cat

The Black Cat
de Stuart Gordon







Synopsis :

Edgar Allan Poe, écrivain reconnu pour ses contes macabres, en a marre de ne pas être apprécié tel le poète qu'il se dit être. Mais pour subvenir à un traitement onéreux que sa femme doit subir, il se voit contraint de devoir réécrire dans le style horrifique. Le syndrôme de la page blanche fait surface en même temps que leur chat noir qui ne va pas tarder à lui faire perdre la raison.

Dixième épisode de la saison 2 de Masters Of Horror, Le Chat Noir réalisé et en partie scénarisé par Stuart Gordon (King of the Ants, Dolls : Les Poupées, Re-Animator) nous entraîne dans l’univers sombre et macabre de l’écrivain, et ici, plus en particulier celui d’Edgar Allan Poe.

Le célèbre écrivain Edgar Allan Poe en a assez de n'être reconnu que pour ses histoires macabres. Ce qui l'intéresse, lui, c'est la poésie. Mais comme sa femme est dans un état critique et a besoin de médicaments coûteux, Poe n'a d'autre choix que de tenter d'écrire une nouvelle histoire cauchemardesque. Le hic, c'est qu'il est en panne d'inspiration, et qu'en outre, le satané chat noir de sa femme a décidé de lui taper sur les nerfs.

Cet épisode s’impose par son atmosphère glauque et ses décors froid et intrigant. Le Chat Noir est surtout une manifestation de la folie couplée à l’ingestion incessante d’alcool ! On y découvre les délires malsains et macabres d’un écrivain qui ne peut travailler selon ses envies. Dans sa tourmente il doit faire fasse à la maladie de sa femme et à la présence d’un chat noir qui semble tout décider à lui pourrir la vie.

Le rythme est assez lent, et par moment il ne faut pas avoir peur de le dire, on s’ennuie fermement. Heureusement des phases plus sanglante et soutenue s’invitent à la partie. On détonne une légère touche de gore qui ne laissera personne insensible tant elle est ciblée et insoutenable. On sent que le réalisateur a tout particulièrement soigné cet aspect du métrage.

Le Chat Noir n’est certes pas le meilleur épisode de la saga, mais son approche unique de l’horreur le rend attachant !