Husk

Des champs de maïs à perte de vue. Alors qu’une nuée de corbeaux s’écrase sur le pare brise de leur voiture, un groupe d’amis est obligé d’abandonner le véhicule. Partis chercher du secours, ils découvrent une vieille ferme perdue au milieu des champs. Au lieu de l’aide espérée, ils tombent sur un sanctuaire, théâtre d’un rituel terrifiant dont ils font désormais partie.

Ils font partie des lieux les plus terrifiants rencontrés dans les films de genre : Les champs de maïs que l’on retrouve à maintes reprises comme dans Le Démon Du Maïs, Les Messagers ou encore Signes font leur retour avec la promesse de nous faire connaître l’horreur avec Husk réalisé par Brent Simmons.

Des champs de maïs à perte de vue. Alors qu’une nuée de corbeaux s’écrase sur le pare brise de leur voiture, un groupe d’amis est obligé d’abandonner le véhicule. Partis chercher du secours, ils découvrent une vieille ferme perdue au milieu des champs. Au lieu de l’aide espérée, ils tombent sur un sanctuaire, théâtre d’un rituel terrifiant dont ils font désormais partie.

Husk peut s’avérer déroutant au premier abord car il mélange les genres, mais c’est justement ce cocktail qui va mener à la réussite du long métrage. L’évènement qui entraîne notre groupe d’amis sur les lieux fait irrémédiablement penser à des films comme Massacre A La Tronçonneuse. Pourtant l’aspect du survival va presque s’arrêter là. Le spectateur se retrouve confronter à quelque-chose d’unique, de surnaturel. Le rythme soutenu de Husk ne laisse pas de répit et implique directement tout le monde dans l’horreur.

En même temps que la peur s’installe, les questions grandissent. Que se passe-t-il dans ce champ ? Qu’est-ce que cette maison ? Qui s’en prend au groupe ? Les évènements s’enchaînent à une grande vitesse ne laissant aucunement le temps aux réponses. L’identité du tueur et sa motivation, commencent à se dessiner. Visuellement parfait, il terrorise aussi bien par ses attaques que ses apparitions plus subtiles. Une chose est sure, le boogeyman du film est une réussite totale et devrait marquer les cinéphiles. L’ambiance n’est pas en reste, Husk sait faire frissonner son monde : l’intérieur de la maison a été particulièrement détaillé. Une impression poisseuse s’en dégage.

La réalisation de Brent Simmons est bien servie par un casting de jeunes gens bien dynamiques qui campent des personnages sympathiques et caractériels ! On y retrouve notamment Devon Graye (American Horror Story, Scar 3D), C.J. Thomason (Sutures, Harper’s Island). Chacun d’eux contribue à rendre crédible l’aspect fantastique du film qui trouve tout son intérêt dans l’explication des meurtres. Bien pensée, l’intrigue tient en haleine jusqu’à la chute.

Husk est un slasher fantastique qui a de la gueule ! La peur vous donne rendez-vous dans un environnement unique hanté par un boogeyman terrifiant dont l’apparence vous hantera un bout de temps !