The Hamiltons

Après la mort de leurs parents, des frères et sœurs essayent de continuer à être une famille unie. Francis, le petit dernier, a du mal à vivre dans cet environnement et il filme à l'aide d'une caméra les atrocités perpétrées par cette famille pas aussi irréprochable qu'elle voudrait nous le laisser croire...

Très peu de films peuvent se vanter de se laisser découvrir en maintenant un suspense quasi intact jusqu’à la fin. The Hamiltons réussit cet exploit. Dirigé par les Butcher Brothers (The Violent Kind) le long métrage nous fait suivre la vie apparemment banale d’une famille.

Après la mort de leurs parents, des frères et sœurs essayent de continuer à être une famille unie. Francis, le petit dernier, a du mal à vivre dans cet environnement et il filme à l'aide d'une caméra les atrocités perpétrées par cette famille pas aussi irréprochable qu'elle voudrait nous le laisser croire...

The Hamiltons est un petit coup cœur, tout simplement à cause de son concept novateur. Il réussit à traiter un thème classique dans le cinéma de genre, et que je ne vous dévoilerai pas pour garder le mystère intact, avec une efficacité redoutable. L’histoire peut sembler somme tout ordinaire et pourtant elle réserve de belles surprises. Dès la première rencontre avec la famille, on sent que quelque-chose cloche mais on ne sait pas quoi. Puis on découvre la violence et les kidnappings, mais le but des actes reste une grande interrogation. Et ce jusqu’à la fin !

Les acteurs ne sont pas étrangers à la réussite du film. Ils entrent dans la peau de leur personnage et leur donnent vie avec une aisance assez remarquable. Chaque personnalité ressort et crève l’écran. Tout ce petit monde et principalement, Cory Knauf, Samuel Child, Joseph Mc Kelheer et Mackenzie Firgens, c’est depuis illustré dans le cinéma de genre (The Violent Kind ou encore Avril Sanglant).

The Hamiltons se démarque de sa concurrence avec un scénario accrocheur qui tient en haleine et préserve le mystère. Une petite production bien sympathique dont la suite The Thompsons nous arrive bientôt, et j’avoue que je l’attends de pieds fermes.