FEAR ITSELF : DARK MEMORIES - 2005 Réalisé par Rubi Zack
Avec : Gina Philips, Tom Sizemore, Jenny Mollen...
L’histoire : Afin d’exaucer le dernier veou de sa grand mère, Karen retourne habiter à contre-cœur dans le manoir délabré de sa jeunesse. A son grand étonnement, elle découvre qu’elle n’y est pas seule. Dans une petite remise près de l’écurie habite Pierce, une homme étrange et mystérieux chargé de l’entretien des chevaux et du domaine. Karen acquiert peu à peu la certitude que le domaine est hanté et ne cache pas son soulagement lorsque sa sœur vient l’y rejoindre. Mais Pierce se montre de plus en plus violent et les sœurs se retrouvent bientôt prisonnières dans leur propre demeure. Elles réalisent alors que leur seule issue est de laisser s’exprimer les fantômes du passé… La ligne entre le passé, le présent, leurs souvenirs et le réel s’avère de plus en plus ténue... Et mortelle !
Rien de bien original, nous sommes face à un thriller fantastique au scénario assez bordélique dans un décor minimaliste. Pas moins de cinq scénaristes pour nous pondre cette histoire qui nous embrouille entre passé, mémoire, cauchemars, fantômes, réalité et en plus de ça le rythme pédale dans le vide pendant une bonne heure !
Le réalisateur quant à lui tente de nous faire peur avec des apparitions de jolies petites filles, des visions du passé de Karen et lors du final avec Pierce, le personnage que tient
Tom Sizemore, qui est sûrement un des rares points forts du film, gentil et mystérieux sur les débuts puis inquiétant et violent sur la fin. Et quand on en arrive aux séquences où Pierce pète un plomb, l'histoire s'éloigne carrément du surnaturel que nous proposait celle-ci pendant une heure !
Côté casting ce n'est pas trop mal, en plus de Tom Sizemore, la charmante et trop rare
Gina Philips (
Jeepers Creepers) joue correctement son rôle de jeune femme perturbée et victime...
Pour finir je parlerais brièvement du final, nos cinq auteurs se permettent quand même de tenter un twist sur les 5 dernières minutes ! Ils se sont tellement emmêlés les stylos à tel point que le réalisateur (aussi co-scénariste) à du mal à nous raconter cette histoire.