Django

Django
de Sergio Corbucci
[1966]

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Interdit aux moins de 16 ans

Django est un solitaire qui ère avec un curieux cercueil, sur sa route il délivre une prostituée qui allait vivre ses dernières heures sous les coups de fouets de terribles bourreaux mais Django la sauve in extremis puis il amène la demoiselle dans un petit village qui semble à première vue paisible.

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Django est avant tout un petit western spaghetti sans grand budget mais il réussi l'exploit de ne pas rougir face à des oeuvres plus ambitieuses. D'emblée nous plongeons dans une ambiance glauque au possible. Django ère en traînant derrière lui un cercueil, ce dernier imprègne les images comme si il était un personnage à lui seul et intrigue énormément jusqu'à la retentissante révélation, la musique du générique fait son petit effet avec son refrain qui reprend le nom du héros. Son acteur principal, Franco Nero, ressemble furieusement à Terence Hill, d'autant plus qu'à l'époque Hill tourna également dans des westerns.
L'histoire est simple, une vengeance personnelle qui mènera notre personnage dans une plongée foudroyante de violence. Rien de bien terrible, du déjà-vu certes, mais Sergio Corbucci ne se contente pas de pareille histoire et opte pour une écriture sombre et ténébreuse dans un décor craspec à souhait. Quelques défauts, visibles immédiatement, surtout de nos jours avec tous ces petits détails que chacun trouvera par ci par là, comme tous ces acteurs qui incarnent des mexicains, des acteurs au visage pâle mais maquillés au maximum, celà peut-être risible mais le sérieux de sa situation nous fait passer outre ces petites lacunes. En même temps à pareille époque, et au vu de son maigre budget, c'est tout de même bien emballé.
Django est un western très violent surtout en le resituant à son époque, un western bougrement sec, un esprit proche du cinéma de Sam Peckinpah mais nous ne sommes cependant pas au même niveau. Django est un film à découvrir pour ceux qui aiment le genre et les ambiances malsaines dans des situations toutes aussi farfelues. Avec très peu de moyens, ce film est tout de même culte et réussi son pari, faire un film efficace et marquant !

15/20

Maintenant je connais l'inspiration de Robert Rodriguez pour Despérado et aussi pour Trinita.

L'arme et le transport.

Franco Nero est impeccable, le ton donner aux fusillades est violent. Une fin tonitruante a souhait. Une Série B Westernienne grandement réussi pour film culte.