The silent House film uruguayen s'inspire d'un fait divers réel qui s'est déroulé dans les années 40 au sein d’un village d’Uruguay où des corps mutilés ont été retrouvés dans une maison, accompagnés d’une série de photographies plutôt inquiétantes et dont on a jamais pu élucider l’assassinat. Il en fait son principal atout, cela saura-t-il convaincre?
Laura et son père Wilson s'installent dans une maison à la campagne pour la retaper sur demande de son propriétaire qui souhaiterait la mettre en vente au plus vite. Ils passeront donc la nuit sur place avant de commencer les travaux le lendemain matin. Tout semble se passer pour le mieux avant que Laura n'entende un bruit provenant de l'extérieur mais devenant de plus en plus fort au premier étage de la maison.
Le premier constat est que
Gustavo Hernandez soigne son travail en nous proposant une succession de plans bien dirigés qui savent faire naitre l'angoisse.
The silent House est un huit clos, l'action se situant pour 95% dans le noir de la maison. Filmé à la manière caméra à l'épaule ce long métrage regorge de référence de genre comme des allusions visuelles à
Blair Witch ou encore
Rec. L'intrigue se déroule dans l'obscurité avec pour seule lumière celle d'une lampe de poche. Chaque pas est stressant, on sent que quelquechose peut survenir à chaque instant. Nous voyons par moment plus de chose que notre jeune fille ce qui augmente la tension.
Si le décor et l'ambiance sont des plus réussis c'est plus dans le contenu et le scénario que se trouve le hic. Des tas de bonnes idées qui stimulent notre curiosité mais le peu d'informations et de réponses que nous récoltons est un supplice. Trop de mystère pour peu de résultats. On est perdu et il devient difficile de savoir quoi en penser. Que s'est il passé réellement dans cette maison, chacun devra se faire son propre avis la chute ne révélant que peu de choses. Les toutes dernières minutes quant à elles sont bien trouvées.
The silent House présente de nombreuses qualités et idées, mais malheureusement le manque d'informations sur ce qui se déroule gâche un peu le plaisir. On reste sur notre faim.