Accusé à tort de viol, Terry passe 2 ans en prison. A sa sortie, il reprend sa vie monotone au sein de la pension tenue par sa mère. De nature timide et fragile, il se met quand même en tête de se venger de ses accusateurs. Alors que les victimes s’enchaînent, il est régulièrement espionné par la voisine de la maison d’en face, une jeune femme frustrée, vivant avec son père.
Le scénario semble nous annoncer un long métrage basé sur la vengeance dans un huit clos entre voisinage et les occupants de la pension de maman. Et c’est bien ce à quoi nous avons le droit. Hormis de rares passages en dehors de cet univers, la majorité de l’action se situe en espace restreint.
On assiste aux tourments d’un jeune homme dont les pulsions le poussent à vouloir faire du mal aux femmes dans son environnement. Faut dire qu’il n’est pas aidé avec une mère dont les mœurs sont plus que douteux et qui semblent avoir un passé qui l’est encore plus. On y retrouve un peu de
Psychose sous certains aspects notamment dans la relation fils/mère mais l’intensité est bien loin d’être la même. Entre chaque phase d’action où les pulsions explosent on s’ennuie malheureusement.
Le jeu des acteurs est assez convaincant les doublages le sont bien moins, mais au vue de l’âge du film on comprendra. La voix de la petite mamie est horrible, on se croirait face à une vieille sorcière de dessins animés.
Si le travail fait sur les personnages est solide, on aurait aimé bénéficier d’une meilleure mise en scène et de plus d’instants crispants.
The Killing Kind nous propose donc un petit huit clos tendu mais qui traine derrière lui une impression de lenteur gâchant le résultat, ce qui est regrettable car l’idée de départ était intéressante.