| Forum sur les films d'horreur - L'avenue où l'on rencontre Vampires, Boogeyman's, Monstres et Maître du genre. |
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| Laurel et Hardy | |
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Cellophane Freddy Krueger
Nombre de messages : 303 Age : 212 Localisation : Ici Film d'Horreur préféré : Dépend des jours... Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : Carpenter ou Craven, classique... Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Laurel et Hardy Ven 23 Déc 2011 - 11:34 | |
| Soirées familiales avant Noël obligent, on profite des rediffusions de Laurel et Hardy. Alors autant vous en faire profiter aussi pour ceux qui un jour voudraient voir l'un des 99 à 103 classiques du duo (selon les sites) sans savoir lequel choisir...
Le duo formé "officiellement" en 1927 avait d'abord travaillé séparément.
Hardy qui voulait être chanteur avait commencé en 1914 tandis que Laurel débutait en 1917 avec des rôles semblerait-il bien différent de celui pour lequel on le connaît, bien plus séducteur...
Des deux, c'est Laurel la tête pensante et il rencontra Hardy tout d'abord en le faisant tourner sans pour autant se lier d'amitié avec lui plus qu'il ne le faut.
Ce serait parce Hardy, brûlé, ne put tourner une scène que Hal Roach aurait demandé à Laurel de le remplacer. Impressionné, Roach réembauche Laurel pour un film dans lequel Hardy doit aussi jouer. C'est la rencontre.
Pendant 24 ans, ils tourneront ensemble de nombreux films et seront parmi les rares comédiens comiques à réussir à passer du muet au parlant en continuant leur carrière.
Fidèle couple, Laurel décidera de mettre fin à sa carrière à la mort d'Hardy en 1957 pour se mettre en retraite jusqu'en 1965, date de sa mort.
Excellent site qui vous parlera très bien d'eux : Il était une fois Laurel et Hardy
Dernière édition par Cellophane le Ven 23 Déc 2011 - 13:01, édité 1 fois | |
| | | Cellophane Freddy Krueger
Nombre de messages : 303 Age : 212 Localisation : Ici Film d'Horreur préféré : Dépend des jours... Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : Carpenter ou Craven, classique... Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Par ordre alphabétique Ven 23 Déc 2011 - 11:40 | |
| AAu Far West (Way Out West) - 1937 - 61 minLaurel et Hardy doivent remettre le titre de propriété d’une mine d’or à une jeune héritière qui sert de bonne à tout faire dans un saloon. Le propriétaire compte bien mettre la main sur le titre grâce à sa femme qui se fera passer pour l’héritière, charge au duo de remettre les choses en ordre ensuite. Ce film est truffé de scène très bien faites (la tentative de montée sur le balcon, la récupération du titre en chatouillant Laurel, … ), de running gag (le pouce briquet, la traversée du guet, …) et de chanson d’époque (moi, j’aime bien la danse des deux sur un air de 1905 chanté par un groupe de l’époque). Même si on n’a pas le dynamisme de certains films, on passe un excellent moment dans cette lointaine époque. CC'est donc ton frère (Our Relations) - 1936 - 74 minLaurel et Hardy ont chacun un frère jumeau. Les deux jumeaux, marins, font escale dans la ville où vivent Laurel et Hardy, bien sûr. Et les déboires des deux marins, gentiment dragueurs et que le capitaine du navire a chargé d'une mission vont semer quelques troubles un peu partout où ils passent... Troubles qui retomberont évidemment sur le couple qui auront bien du mal à s'expliquer auprès de leur femme ! D'une situation simple, Laurel et Hardy construisent un filet de situations cocasses qui ne fera que se resserrer lentement pour entrer dans un délire total ! La trame ultra efficace donne lieu à des scènes vraiment tordantes et réussies, du couple bourgeois se vengeant d'un marin qui les prenait pour les autres au final les pieds dans le ciment ! Une fin un poil en queue de poisson qu'on aurait aimé plus franche... Constructeurs (The Finishing Touch) - 1928 - 19 minPour toucher un beau billets, Laurel et Hardy s'engagent à finir une maison pour midi ! Même si on se doutait que ça ne serait pas simple, il faut ajouter à cela un hôpital proche qui refuse que l'on fasse du bruit et un policier omniprésent. C'est une escalade de gags que ce film, l'infirmière et le policier ne faisant rien pour arranger les choses ! C'est donc tout naturellement qu'un effet boule de neige nous laisse voir ce qu'on imaginait arriver : les petites catastrophes vont mener à la grande. Pas de cesse dans ce film qui exploite toutes les situations au mieux et jusqu'au bout - même si on en aurait espéré encore plus ! EElectriciens (Tit for tat) - 1935 - 18 minTenir un magasin d’électricien n’est pas chose aisée quand le commerçant voisin vous en veut pour une aventure passée. Très vite, ça tourne à la bagarre et celui qui embêtera le plus le voisin. Ce que j’aime chez Laurel et Hardy, c’est leur maladresse, leur manque de chance, l’inventivité folle mais pleine de tendresse qu’ils peuvent avoir. Ici, rien de tout cela – si ce n’est dans les premières minutes ou avec le petit homme qui vient en running gag se servir dans le magasin. Le reste est un combat plein de méchanceté et d’agressivité (se voulant drôle) entre Hardy et le voisin qui vole même la vedette à Laurel qui ne fait rien d’autre que suivre en approuvant de loin tellement il n’y a pas de place pour ses rêveries naïves habituelles. Bref, je ne les reconnais pas et je n’aime pas. LLa bataille du siècle (The Battle of the Century) - 1927 - 11 minLaurel boxer se voit proposer, après un match qu’il aurait pu gagner, une assurance. Hardy, son manager, voit là une bonne occasion de gagner de l’argent : un accident sur une peau de banane. Sauf que cette dernière va avoir des conséquences très différentes et amener une bataille du siècle à la tarte à la crème ! Ce film est d’abord un monument d’archive : des parties étant perdues, elles sont résumées par des textes ajoutés ! Ensuite, on trouve dans ce film une première partie démontrant l’efficacité de l’époque : cinq minutes de combat de match bourré d’inventions humoristiques sans aucun temps morts, ce qu’on ne trouve plus aujourd’hui. Puis une deuxième partie où l’on découvre les joies de l’excès avec une bataille de tarte à la crème gigantesquissime avec des dizaines et dizaines de participants ! Onze minutes de pur bonheur ! Les As d’Oxford (A Chump at Oxford) - 1940 - 65 minTentant d’être un couple de domestiques dans une maison (Laurel étant déguisé en femme) ou nettoyeurs de rue, les deux compères regrettent de n’avoir pas fait d’études pour trouver meilleur emploi. Faisant échouer une attaque de banque, on les remercie en les envoyant à Oxford où le bizutage et la vengeance des autres laissera place à un Laurel qui était en fait un comte amnésique. Ce n’est pas un mais plusieurs films qui sont visibles ici. Le premier, plutôt classique, où Laurel et Hardy tentent d’être domestique ne semble mis en exergue que pour placer leur ami James Finlayson… Puis les nettoyeurs et l’attaque de la banque, bien réussi qui place l’action. Ensuite, le gros morceau : l’arrivée à Oxford avec l’hilarant bizutage dans le labyrinthe, la très bonne installation chez le doyen. Enfin, on ne sait trop pourquoi, Laurel qui retrouve la mémoire et redevient un comte extraordinaire qui manque un poil d’intérêt. Un film irrégulier avec cependant un excellent milieu. Les Bricoleurs (Hog Wild) - 1930 - 19 minHardy qui a tendance à perdre la mémoire doit installer l’antenne radio sur le toit pour faire plaisir à sa femme, ce qu’il va faire avec l’aide de son comparse. Vu la taille des antennes de l’époque et la maladresse des deux, ce n’est pas de tout repos ! Si l’intérêt de la première séquence où on veut prouver qu’Hardy perd la mémoire n’est pas évident, il est très réussi et met de bonne humeur pour le reste du film, véritable réussite du duo comique où l’on retrouve tout leur art d’humoristes et cascadeurs ! Car ça n’arrête pas une minute dans les péripéties, les chutes et les maladresses volontaires ou non ! On retrouve les deux grands burlesques au summum et chacun bien campé dans son personnage, Hardy qui se surestime et Laurel qui ne comprend jamais rien… Jouissif. Livreur sachant livrer (ou Les déménageurs) (The Music Box) - 1932 - 30 minLaurel et Hardy sont embauchés pour livrer un piano dans une maison... qui se trouve en haut d'un escalier ! Dur de le grimper ! Et pour peu qu'on y arrive, encore faut-il pouvoir entrer dans la maison où l'on doit livrer pour l'y installer ! Seul film de Laurel et Hardy à avoir été oscarisé, il se décompose en trois thèmes : monter l'escalier, entrer dans la maison, installer le piano. Et pour chacun, des trésors d'inventivité sont utilisés pour faire rire ! Ce film est une pépite : tant qu'on n'a pas utilisé toutes les possibilités de l'escalier ou de l'échelle, on continue ! Excellent du début à la fin ! MMarchands de poissons (Towed in a hole) - 1932 - 21 minVoulant se passer d'intermédiaire, Laurel et Hardy, vendeurs de poissons, décident d'aller le pêcher eux-mêmes et s'achètent pour cela un bateau qu'il faut remettre en état. On suit les péripéties des deux clowns avec plaisir mais sans plus : Hardy ayant puni Laurel qui doit rester dans la cale, il y fait certes ses bêtises mais il aurait certainement pu en faire beaucoup plus ! Car quand ils sont tous les deux à peindre ou à vouloir remplir le bateau, là, c'est drôle ! OOn a gaffé (Tit for tat) - 1928 - 20 minPour aller jouer aux cartes, Laurel et Hardy font croire à leur épouse qu’ils se rendent avec leur patron au spectacle à l’Orpheum. Sauf que l’Orpheum brûle… Inquiètes, les épouses partent à leur recherche pour les voir sortir de chez des dames dont ils ont voulu récupérer le chapeau par galanterie pour finir trempé, à devoir se sécher chez elles. On retrouve les quiproquos simples qu’affectionnent Laurel et Hardy. Ayant très honnêtement voulu rendre service (bon, d’accord, après avoir menti pour sortir), ils vont devoir se trouver à justifier leur mensonge. On rebondit de petites scènes drôles (le début à la maison, la récupération du chapeau, l’attente chez les dames et surtout l’explication du spectacle !!) en petites scènes drôles avec un très bon final. Pas forcément de génie au regard de ce qui s’est fait ensuite mais du très bon tout de même ! SSous les verroux (Pardon us) - 1931 - 65 minLaurel et Hardy, envoyés en prison pour vente illégale d'alcool, vont se retrouvés confrontés au caïd, évadés, repris, pris dans une mutinerie jusqu'à la libération finale. Inégal, ce film... S'il y a de bonnes séquences (le premier couchage en prison, la réparation de la voiture, le déguisement en noir...) et des scènes intéressantes (les chants noirs de 1931 sont quand même joliment historiques), il y a aussi de longues longueurs (Laurel s'empatouillent trois fois de suite dans sa sulfateuse sans réel intérêt à la répétition) et des choses pas toujours claires (quand, comment se sont-ils évadés ? Et pour sauver la femme de l'incendie ?). On rit autant qu'on s'ennuie. Son Altesse Royale (Double Whoopee) - 1929 - 20 minAprès avoir été pris pour Son Altesse Royale, l’hôtelier comprend que Laurel et Hardy ne sont que des employés qu’il envoie à leur poste avant d’accueillir sa véritable Altesse. Maladroits, ils ne peuvent que créer des problèmes dans ce grand hôtel… Un trame qui se suit d’un bout à l’autre, une vraie histoire comme on les aime, basée sur la maladresse et les malentendus, dans laquelle s’ajoutent des gags partout où l’on peut. C’est donc une montée en puissance qui ne laisse aucun temps mort et donne toute la mesure du potentiel comique du duo ! On aurait encore pu aller dans une destruction totale comme ils l’aimaient… VVive la liberté (Liberty) - 1929 - 20 minLaurel et Hardy s'évadent de prison et troquent rapidement leur costume de bagnard pour des habits de ville... se trompant de pantalon. C'est bien plus dur qu'on imagine d'échanger son pantalon et les deux compères finiront en haut d'un immeuble en construction à tenter d'en descendre ! L'évasion n'est qu'un prétexte pour (livrant un savoureux jeu de mot en début de film) pour que Laurel et Hardy cherchent à échanger leur pantalon. Là aussi, comme du clown, on ne lâche pas une idée tant qu'elle n'est pas épuisée et toutes les cocasseries sont de mise dans l'exercice qui les amène en haut de l'immeuble, à tenter de passer de poutre en poutre, livrant de périlleuses farfelitudes là aussi, jusqu'à un très bon final !
Dernière édition par Cellophane le Ven 30 Déc 2011 - 19:36, édité 4 fois | |
| | | Cellophane Freddy Krueger
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| Sujet: Par année Ven 23 Déc 2011 - 13:54 | |
| 1927La bataille du siècle (The Battle of the Century) - 1927 - 11 minLaurel boxer se voit proposer, après un match qu’il aurait pu gagner, une assurance. Hardy, son manager, voit là une bonne occasion de gagner de l’argent : un accident sur une peau de banane. Sauf que cette dernière va avoir des conséquences très différentes et amener une bataille du siècle à la tarte à la crème ! Ce film est d’abord un monument d’archive : des parties étant perdues, elles sont résumées par des textes ajoutés ! Ensuite, on trouve dans ce film une première partie démontrant l’efficacité de l’époque : cinq minutes de combat de match bourré d’inventions humoristiques sans aucun temps morts, ce qu’on ne trouve plus aujourd’hui. Puis une deuxième partie où l’on découvre les joies de l’excès avec une bataille de tarte à la crème gigantesquissime avec des dizaines et dizaines de participants ! Onze minutes de pur bonheur ! 1928Constructeurs (The Finishing Touch) - 1928 - 19 minPour toucher un beau billets, Laurel et Hardy s'engagent à finir une maison pour midi ! Même si on se doutait que ça ne serait pas simple, il faut ajouter à cela un hôpital proche qui refuse que l'on fasse du bruit et un policier omniprésent. C'est une escalade de gags que ce film, l'infirmière et le policier ne faisant rien pour arranger les choses ! C'est donc tout naturellement qu'un effet boule de neige nous laisse voir ce qu'on imaginait arriver : les petites catastrophes vont mener à la grande. Pas de cesse dans ce film qui exploite toutes les situations au mieux et jusqu'au bout - même si on en aurait espéré encore plus ! On a gaffé (Tit for tat) - 1928 - 20 minPour aller jouer aux cartes, Laurel et Hardy font croire à leur épouse qu’ils se rendent avec leur patron au spectacle à l’Orpheum. Sauf que l’Orpheum brûle… Inquiètes, les épouses partent à leur recherche pour les voir sortir de chez des dames dont ils ont voulu récupérer le chapeau par galanterie pour finir trempé, à devoir se sécher chez elles. On retrouve les quiproquos simples qu’affectionnent Laurel et Hardy. Ayant très honnêtement voulu rendre service (bon, d’accord, après avoir menti pour sortir), ils vont devoir se trouver à justifier leur mensonge. On rebondit de petites scènes drôles (le début à la maison, la récupération du chapeau, l’attente chez les dames et surtout l’explication du spectacle !!) en petites scènes drôles avec un très bon final. Pas forcément de génie au regard de ce qui s’est fait ensuite mais du très bon tout de même ! 1929Vive la liberté (Liberty) - 1929 - 20 minLaurel et Hardy s'évadent de prison et troquent rapidement leur costume de bagnard pour des habits de ville... se trompant de pantalon. C'est bien plus dur qu'on imagine d'échanger son pantalon et les deux compères finiront en haut d'un immeuble en construction à tenter d'en descendre ! L'évasion n'est qu'un prétexte pour (livrant un savoureux jeu de mot en début de film) pour que Laurel et Hardy cherchent à échanger leur pantalon. Là aussi, comme du clown, on ne lâche pas une idée tant qu'elle n'est pas épuisée et toutes les cocasseries sont de mise dans l'exercice qui les amène en haut de l'immeuble, à tenter de passer de poutre en poutre, livrant de périlleuses farfelitudes là aussi, jusqu'à un très bon final ! Son Altesse Royale (Double Whoopee) - 1929 - 20 minAprès avoir été pris pour Son Altesse Royale, l’hôtelier comprend que Laurel et Hardy ne sont que des employés qu’il envoie à leur poste avant d’accueillir sa véritable Altesse. Maladroits, ils ne peuvent que créer des problèmes dans ce grand hôtel… Un trame qui se suit d’un bout à l’autre, une vraie histoire comme on les aime, basée sur la maladresse et les malentendus, dans laquelle s’ajoutent des gags partout où l’on peut. C’est donc une montée en puissance qui ne laisse aucun temps mort et donne toute la mesure du potentiel comique du duo ! On aurait encore pu aller dans une destruction totale comme ils l’aimaient… 1930Les Bricoleurs (Hog Wild) - 1930 - 19 minHardy qui a tendance à perdre la mémoire doit installer l’antenne radio sur le toit pour faire plaisir à sa femme, ce qu’il va faire avec l’aide de son comparse. Vu la taille des antennes de l’époque et la maladresse des deux, ce n’est pas de tout repos ! Si l’intérêt de la première séquence où on veut prouver qu’Hardy perd la mémoire n’est pas évident, il est très réussi et met de bonne humeur pour le reste du film, véritable réussite du duo comique où l’on retrouve tout leur art d’humoristes et cascadeurs ! Car ça n’arrête pas une minute dans les péripéties, les chutes et les maladresses volontaires ou non ! On retrouve les deux grands burlesques au summum et chacun bien campé dans son personnage, Hardy qui se surestime et Laurel qui ne comprend jamais rien… Jouissif. 1931Sous les verroux (Pardon us) - 1931 - 65 minLaurel et Hardy, envoyés en prison pour vente illégale d'alcool, vont se retrouvés confrontés au caïd, évadés, repris, pris dans une mutinerie jusqu'à la libération finale. Inégal, ce film... S'il y a de bonnes séquences (le premier couchage en prison, la réparation de la voiture, le déguisement en noir...) et des scènes intéressantes (les chants noirs de 1931 sont quand même joliment historiques), il y a aussi de longues longueurs (Laurel s'empatouillent trois fois de suite dans sa sulfateuse sans réel intérêt à la répétition) et des choses pas toujours claires (quand, comment se sont-ils évadés ? Et pour sauver la femme de l'incendie ?). On rit autant qu'on s'ennuie. 1932Livreur sachant livrer (ou Les déménageurs) (The Music Box) - 1932 - 30 minLaurel et Hardy sont embauchés pour livrer un piano dans une maison... qui se trouve en haut d'un escalier ! Dur de le grimper ! Et pour peu qu'on y arrive, encore faut-il pouvoir entrer dans la maison où l'on doit livrer pour l'y installer ! Seul film de Laurel et Hardy à avoir été oscarisé, il se décompose en trois thèmes : monter l'escalier, entrer dans la maison, installer le piano. Et pour chacun, des trésors d'inventivité sont utilisés pour faire rire ! Ce film est une pépite : tant qu'on n'a pas utilisé toutes les possibilités de l'escalier ou de l'échelle, on continue ! Excellent du début à la fin ! Marchands de poissons (Towed in a hole) - 1932 - 21 minVoulant se passer d'intermédiaire, Laurel et Hardy, vendeurs de poissons, décident d'aller le pêcher eux-mêmes et s'achètent pour cela un bateau qu'il faut remettre en état. On suit les péripéties des deux clowns avec plaisir mais sans plus : Hardy ayant puni Laurel qui doit rester dans la cale, il y fait certes ses bêtises mais il aurait certainement pu en faire beaucoup plus ! Car quand ils sont tous les deux à peindre ou à vouloir remplir le bateau, là, c'est drôle ! 1935Electriciens (Tit for tat) - 1935 - 18 minTenir un magasin d’électricien n’est pas chose aisée quand le commerçant voisin vous en veut pour une aventure passée. Très vite, ça tourne à la bagarre et celui qui embêtera le plus le voisin. Ce que j’aime chez Laurel et Hardy, c’est leur maladresse, leur manque de chance, l’inventivité folle mais pleine de tendresse qu’ils peuvent avoir. Ici, rien de tout cela – si ce n’est dans les premières minutes ou avec le petit homme qui vient en running gag se servir dans le magasin. Le reste est un combat plein de méchanceté et d’agressivité (se voulant drôle) entre Hardy et le voisin qui vole même la vedette à Laurel qui ne fait rien d’autre que suivre en approuvant de loin tellement il n’y a pas de place pour ses rêveries naïves habituelles. Bref, je ne les reconnais pas et je n’aime pas. 1936C'est donc ton frère (Our Relations) - 1936 - 74 minLaurel et Hardy ont chacun un frère jumeau. Les deux jumeaux, marins, font escale dans la ville où vivent Laurel et Hardy, bien sûr. Et les déboires des deux marins, gentiment dragueurs et que le capitaine du navire a chargé d'une mission vont semer quelques troubles un peu partout où ils passent... Troubles qui retomberont évidemment sur le couple qui auront bien du mal à s'expliquer auprès de leur femme ! D'une situation simple, Laurel et Hardy construisent un filet de situations cocasses qui ne fera que se resserrer lentement pour entrer dans un délire total ! La trame ultra efficace donne lieu à des scènes vraiment tordantes et réussies, du couple bourgeois se vengeant d'un marin qui les prenait pour les autres au final les pieds dans le ciment ! Une fin un poil en queue de poisson qu'on aurait aimé plus franche... 1937Au Far West (Way Out West) - 1937 - 61 minLaurel et Hardy doivent remettre le titre de propriété d’une mine d’or à une jeune héritière qui sert de bonne à tout faire dans un saloon. Le propriétaire compte bien mettre la main sur le titre grâce à sa femme qui se fera passer pour l’héritière, charge au duo de remettre les choses en ordre ensuite. Ce film est truffé de scène très bien faites (la tentative de montée sur le balcon, la récupération du titre en chatouillant Laurel, … ), de running gag (le pouce briquet, la traversée du guet, …) et de chanson d’époque (moi, j’aime bien la danse des deux sur un air de 1905 chanté par un groupe de l’époque). Même si on n’a pas le dynamisme de certains films, on passe un excellent moment dans cette lointaine époque. 1940Les As d’Oxford (A Chump at Oxford) - 1940 - 65 minTentant d’être un couple de domestiques dans une maison (Laurel étant déguisé en femme) ou nettoyeurs de rue, les deux compères regrettent de n’avoir pas fait d’études pour trouver meilleur emploi. Faisant échouer une attaque de banque, on les remercie en les envoyant à Oxford où le bizutage et la vengeance des autres laissera place à un Laurel qui était en fait un comte amnésique. Ce n’est pas un mais plusieurs films qui sont visibles ici. Le premier, plutôt classique, où Laurel et Hardy tentent d’être domestique ne semble mis en exergue que pour placer leur ami James Finlayson… Puis les nettoyeurs et l’attaque de la banque, bien réussi qui place l’action. Ensuite, le gros morceau : l’arrivée à Oxford avec l’hilarant bizutage dans le labyrinthe, la très bonne installation chez le doyen. Enfin, on ne sait trop pourquoi, Laurel qui retrouve la mémoire et redevient un comte extraordinaire qui manque un poil d’intérêt. Un film irrégulier avec cependant un excellent milieu.
Dernière édition par Cellophane le Ven 30 Déc 2011 - 19:39, édité 3 fois | |
| | | KenShu Admin
Nombre de messages : 4947 Age : 45 Localisation : Metz Film d'Horreur préféré : Une nuit en Enfer Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : Georges A. Romero Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Laurel et Hardy Ven 23 Déc 2011 - 16:18 | |
| ça c'est du dossier béton!!!!! merci!!!! | |
| | | Cellophane Freddy Krueger
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| Sujet: Re: Laurel et Hardy Ven 23 Déc 2011 - 17:50 | |
| Pô de quoi Si ça peut donner des pistes à ceux qui veulent les (re)découvrir parce qu'ils sont tout de même incontournables... (bon, je ferai peut-être pas les 100...) | |
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| | | | Laurel et Hardy | |
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