Vampire story Tome 1 13 balles dans la peau,David Wellington

David Wellington est bien connu des amateurs de livres d’horreur, responsable de la trilogie marquante et à succès Zombie Story (Zombie island, Zombie nation et Zombie planet), il nous revient cette fois en s’attaquant au mythe du Vampire. Sa nouvelle saga qui compte déjà quatre tomes et dont un cinquième est en préparation s’intitule Vampire Story. Nous revenons sur le premier tome, 13 balles dans la peau, qui intrigue déjà de par son quatrième de couverture.
Ont-ils vraiment tous disparu ? Selon les rapports officiels, tous les vampires sont morts. L’agent fédéral Arkeley s’est débarrassé du dernier dans les années 1980, à l’issue d’un combat qui a failli lui coûter la vie. Pourtant, lorsque Laura Caxton, de la police d’État, appelle des renforts en pleine nuit à la suite d’un contrôle de routine qui a mal tourné, le FBI décide de tirer Arkeley de sa retraite. Il est en effet le seul à savoir qu’un vampire a survécu : une femme, qui croupit dans un asile abandonné.
13 balles dans la peau ne laisse aucun répit à son lecteur, l’horreur est présente dès le début. Aucune fioriture n’est là pour nous présenter les faits et les personnages. On entre dans le vif du monde vampirique sans avoir le temps de s’y préparer. La toute première et courte partie nous raconte le combat mené dans les années 80 par l’agent du FBI Arkeley. Il permet une prise de conscience quant à la force et la ténacité des buveurs de sang. La seconde partie s’ouvre sur le soldat de la police d’état, Laura Caxton. Elle est amenée rapidement à croiser la route de l’agent fédéral et au travers des lignes ca naître un duo fort improbable et déroutant. C’est là un des points de réussite de ce premier tome, David Wellington a soigné ses personnages et a su éviter les clichés des duos que nous croisons souvent au détour d’une librairie ou d’un cinéma. D’un coté nous avons le protagoniste masculin qui a voué sa vie aux vampires et qui par la force des choses est devenu froid et sans pitié. De l’autre, une jeune femme, totalement étrangère à ce genre d’enquête puisqu’elle s’occupait jusque là des patrouilles. Elle est impliquée malgré elle, et ne peut guère compter sur le soutien de son ainé qui ne prendra aucune précaution en lui faisant découvrir le monde de la nuit.
En plus de ses personnages, David Wellington a su créer des vampires uniques, si leur histoire est liée aux légendes et autres histoires connues, leur existence est somme toute différente. Pour ne pas vous gâcher la découverte sachez toutefois que la naissance et la vie d’un être sanguinaire sont originales et qu’elles n’ont jamais été présentées de cette manière par la passé. Avec cet univers qui lui est propre l’auteur entraine le lecteur au fil des pages avec un intérêt grandissant au cœur de la peur. Car ici il est bien question de vampires dont la cruauté et la violence font partie intégrante. La terreur et le gore sont présents de manières constantes tout au long et imprègnent les pages d’une tension exceptionnelle.
L’auteur n’a pas oublié de travaillé son intrigue et son style. Fluide et captivante, son écriture envoute le lecteur qui enchaine les chapitres sans même s’en rendre compte. Et ce n’est pas la fin pleine de rebondissements et de pression qui viendra gâcher le plaisir terrifiant que le roman procure.

Les vampires, les vrais, sanguinaires et sans pitié, sont enfin de retour et les amateurs de genre ne pourront que se jeter sur cette lecture. 13 balles dans la peau est un incontournable, terrifiant et prenant, qui plus est !