The divide

Lors d’une explosion atomique ravageant New York, huit personnes se réfugient dans le sous-sol de leur immeuble. Des tensions et des rivalités apparaissent rapidement parmi les rescapés qui survivent grâce aux réserves d’eau et de nourriture. Ce qui semblait initialement être un sanctuaire se transforme en véritable enfer…

En 2012 quoi de plus naturel que de parler de fin du monde et d’apocalypse. The divide ne déroge pas à la règle, porté par le talentueux réalisateur Xavier Gens, le long métrage nous compte les moments de survie et la longue plongée en enfer de survivants.
Lors d’une explosion atomique ravageant New York, huit personnes se réfugient dans le sous-sol de leur immeuble. Des tensions et des rivalités apparaissent rapidement parmi les rescapés qui survivent grâce aux réserves d’eau et de nourriture. Ce qui semblait initialement être un sanctuaire se transforme en véritable enfer…
En plus d’une histoire accrocheuse, le spectateur est séduit dès les premiers instants par un casting haut en couleurs. On retrouve Lauren German que nous avions déjà suivie dans des déboires sanglants dans Hostel 2. Elle incarne ici une jeune femme forte en caractère qui sera le noyau de cette survie. Elle est accompagnée par Rosanna Arquette, actrice qui n’a plus à faire ses preuves mais qui campe ici un personnage assez effacé qui important pour l’intrigue. Pour le gente masculin, on peut compter sur Milo Ventimiglia (Rocky Balboa, Cursed) et Michael Biehn (Cherry Falls) en pleine forme.
Xavier Gens a choisi de ne pas laisser le temps aux spectateurs de découvrir ce qu’il se passe dehors, en seulement quelques instants on comprend que le monde vient de virer à l’horreur et qu’un petit groupe de gens va tenter de survivre. Après un bref aperçu de l’extérieur, le réalisateur nous emmène dans un bunker sous un immeuble. Un long et terrible huis clos se met alors en place. Difficile de faire plus accrocheur en matière d’ouverture de film ! Si l’action n’est pas le fer de lance de l’intrigue, la première heure du film passe quand même sans rendre compte. La situation des survivants est touchante et inquiétante, on tremble pour leur avenir, se demandant ce que demain pourrait bien leur apporter et ce qu’il reste d’humanité en dehors de ces murs. Une sensation oppressante s’installe un peu plus de minute en minute. C’est là l’aspect le plus réussi du long métrage à mes yeux, rarement les films mettant en avant la fin de l’humanité n’arrivent à prendre aux tripes comme The divide le fait.
La seconde heure du film prend une tournure encore plus sombre. L’Homme va faire ressortir tout ce qu’il a de plus noir en lui. La folie s’insinue petit à petit dans le groupe et les tensions se font grandissantes à chaque instant. L’horreur va alors se mêler à la survie, mettant en scène des épisodes de violences et de viols difficiles à soutenir. L’étau semble se refermer sur les quelques occupants du bunker. Il met assez difficile de vous en dire plus sans révéler les traits majeurs du film, mais sachez qu’une descente dans les heures les plus sombres de l’humanité vous attend.
Le talent de Xavier Gens réside dans l’implication qu’il a réussi à instaurer, le spectateur est obligé de prendre partie et le déroulement des évènements le fera réfléchir. The divide laissera une trace indélébile dans votre univers cinématographique.

The divide s’impose par le malaise qu’il installe. Xavier Gens nous livre un huis clos apocalyptique marquant dont l’image de fin coupera le souffle à grand nombre de spectateurs.