Bloody Waters (Dinoshark)

A l’approche de l’été, les films de genre mettant en scène des monstres aquatiques ont souvent tendance à se multiplier mais pas forcément pour notre plus grand plaisir. Toujours est-il que nous nous sommes tournés vers Bloody Waters qui propose un requin-dinosaure. Si du côté du synopsis on ne note rien d’orignal on en espère un peu plus pour le casting.

Le réchauffement climatique fait d’importants dégâts sur notre environnement, causant entre autres la fonte des glaces. Quelque part en Alaska, un fragment de glace entraîné par des courants, libère bon nombre de petits requins pris au piège il y a de cela 150 millions d’années. Quelque temps se passe avant que les petits, devenus gigantesques, fassent à nouveau parler d’eux… et les côtes mexicaines semblent parfaites pour se mettre en chasse.

Un film de monstres réussi aujourd’hui passe avant tout par des effets spéciaux convaincants. On en est bien loin ici, s’ils se trouvent au dessus des productions Asylum, ils n’en restent pas moins numériques à souhait. La superposition est flagrante et l’on n’y croit pas une seule seconde. Ceci est bien regrettable d’autant que le design du monstre marin était bien pensé et trouvé, le film avait un potentiel certain. Les scènes d’attaque sont assez nombreuses mais n’offre aucun moment gore au spectateur, la grosse partie des actions étant hors champ.

Le casting avait pourtant de quoi donner de l’espoir. Eric Balfour (Valemont, Haven, La Fureur Des Gargouilles) est notre tête d’affiche, on est alors en droit d’espérer qu’il s’agisse d’un gage de qualité. Si son jeu n’est pas remis en question, il n’a malheureusement pas la chance d’être accompagné par des acteurs convaincants. Au final on se demande comment l’acteur a pu venir se perdre dans ce genre de réalisation.

Malgré tous ces défauts majeurs, tout n’est pas à jeter, le monstre certes numérique est à voir. Bloody Waters pourra parfaitement faire l’affaire pour une soirée déjantée entre potes à condition de ne pas le prendre au sérieux.

Bloody Waters, malgré la présence d’Eric Balfour déçoit par ses effets spéciaux ultra numérique et son intrigue tellement classique qu’elle en devient sans grand intérêt.