Shiver L'Enfant Des Ténèbres

Depuis de nombreuses années il faut compter sur la présence des enfants et de leur côté diabolique dans l’univers des films d’horreur. Si le thème est abordé de bien des manières comme dans Esther, The Children, Ils, La Malédiction etc. il faut lui reconnaître une évidence, il fait toujours incroyablement froid dans le dos. Isidro Oritz nous propose un nouveau voyage dans l’univers infantile avec Shiver L’Enfant Des Ténèbres.

Affublé d'une capuche et de lunettes noires, Santi ne supporte pas la lumière du jour, qui provoque chez lui des réactions cutanées atroces. Afin de lui assurer une existence moins marginale, sa mère l'emmène vivre dans un village reculé des montagnes. La quiétude ambiante ne tardera pas à être ébranlée, lorsqu'une escapade entre potes dans la forêt se soldera par la mort sauvage d'un des ados...

Shiver L’Enfant Des Ténèbres ne traîne aucunement dans sa mise en place, dès les premières images une atmosphère spéciale et unique se dégage. A l’image d’Insensibles, ce long métrage est surprenant et entraîne le cinéphile dans des contrées qu’il ne s’imaginait pas découvrir en se lançant dans le visionnage. Très vite nous suivons la vie bien triste du jeune Santi et l’impact de sa différence sur son quotidien et celui de sa mère.

Shiver L’Enfant Des Ténèbres est un mélange de genres plutôt réussi dans son ensemble. Il fait référence aux thèmes du vampirisme, des créatures démoniaques et de l’enfance. L’intrigue nous mène dans un petit village reclus avec son lot de dégénérés. Le film se voit alors prendre une nouvelle orientation et c’est à cet instant que la peur et l’insécurité s’invitent. On sent le mal rôdait dans chaque recoin ou parcelle de maison et de forêt. L’identifier et le comprendre devient notre point de mire, et c’est précisément cela qui tient en haleine jusqu’à la chute. Certes perfectibles en plusieurs points le métrage nous offre un divertissement bien sympathique dans lequel le spectateur est malmené.

Shiver L’Enfant Des Ténèbres s’avère être une bien belle surprise ! Il prend une tournure plus qu’inattendue pour le plaisir des spectateurs et renouvelle le thème des enfants "diaboliques".