Night Wolf

Le loup-garou semble être son genre de prédilection. Jonathan Glendening qui a déjà réalisé Strippers Vs. Werewolves en 2011 revient un an plus tard avec Night Wolf, qui s’annonce comme un huit-clos bien tendu ! L’horreur n’étant pas un genre inconnu du réalisateur, on ne peut que se réjouir de l’arrivée chez nous de ce film.

Sarah Tyler retourne chez les siens pour une brève visite, l’environnement familial n’étant pas des plus agréables. L’arrivée d’une forte tempête va forcer Sarah, ses frères ainsi qu’un couple d’amis à rester dans cette maison isolée au milieu de la campagne toute une nuit. Ils se lancent dans une petite fête improvisée et vont vite découvrir qu’ils ne sont pas seuls, une bête sauvage assoiffée de sang surgit de l’obscurité pour les attaquer. Les voilà piégés et effrayés. Rien n’est laissé au hasard et chacun commence à douter de l’autre…

L’intrigue se met rapidement en place. Elle ne se fait malheureusement pas sans les clichés habituels du genre qui passent par la bande de potes qui n’a rien d’autre à faire de sa soirée que de picoler et se tripoter dans une grange. Toutefois, à notre grande surprise les personnages, et surtout leurs relations, ont été travaillés et approfondis. Cette présentation n’est donc pas inutile et permettra par la suite de justifier de certaines situations et certains conflits.

Pour incarner notre bande de jeunes gens, le réalisateur peut compter sur une équipe expérimentée dans le domaine et avec qui il a déjà travaillé par le passé notamment sur son film 13Hrs. On reconnaîtra au passage Tom Felton qui a œuvré dans le rôle du blondinet tête à claque de la saga Harry Potter !

Le premier meurtre sanglant ne tarde aucunement. Très vite la menace s’installe et l’on sent que l’étau se resserre. On part d’un univers festif pour finir dans une maison à moitié en ruines dans laquelle une créature plus que dangereuse semble avoir élu domicile. La tension fait alors son apparition. L’action ne laisse que peu de répits et des scènes assez intenses se succèdent durant une bonne heure. La réalisation propose des plans terrifiants qui aident grandement à ressentir le danger et la menace qui pèsent sur chacun. Les cadavres sont gravement mutilés ce qui nous livre des tableaux bien sanglants et gores, de quoi se régaler !

L’intérêt de ce genre de réalisation est bien évidemment le loup-garou en lui-même. Si, durant la première heure, on peut pester de ne pas le voir à l’écran directement mais uniquement dans l’ombre, on est aux anges quand il apparaît enfin au grand jour ! La transformation est très bien faite rappelant un peu celles de Dog Soldiers. C’est une belle apogée pour le film qui fait monter la pression doucement tout du long. De même l’histoire de la bête et sa répercussion sont bien trouvées, et nous amènent à une fin convenue mais efficace.

Night Wolf est une belle petite surprise british comme on aime tant en découvrir !