Chambre 1408

Encore une adaptation de Stephen King qui m'a l'air bien sympa, à suivre de près

Je suis impatient de voir le résultat. Rien que la présence de Samuel L. Jackson m'intéresse à elle seule.

Nono a écrit:

Je suis impatient de voir le résultat. Rien que la présence de Samuel L. Jackson m'intéresse à elle seule.

pareil, et puis la présence de J Cusack ne peut pas etre un mal non plus

J'adore John Cusack ! Je veux voir ce film !!!!

Billy Loomis a écrit:

J'adore John Cusack ! Je veux voir ce film !!!!

Les 2 acteurs risquent de nous surprendre.

intriguant... je veux le voir aussi... ^^

ça y est, je viens de le voir hier soir.
alors ben heu... contrairement aux prétentions du réalisateur, c'est loin d'être aussi effrayant que le prétend le réalisateur. désolé mais non Monsieur. mais ce n'est pas non plus une purge irregardable...

tout le début du film, on évolue avec notre sympathique héros, Mike Enslin, très bien interprêté par John Cusack. on en apprend par bribes apposées délicatement sur son passé, son éventuel trauma, mais pour une fois on ne nous balance pas à la figure avec moultes détails le pourquoi du comment. puis on entend parler de la "chambre 1408". et le héros se dirige vers cette chambre, sans brusquerie dans le scénario, ce qui fait que l'appréhension du spectateur grandit considérablement.

la Chambre 1408 lui est présentée par le gérant de l'hôtel, Mister Jack(as)son en personne. temps d'apparition du personnage? 10 minutes seulement. on voit le duo sur l'affiche, et ils apparaissent dans le métrage 10 minutes ensemble. sympa...

et puis boum le héros débarque dans la chambre, avec son scepticisme amusé...
et là ça part dans tout et n'importe quoi. je veux dire que y a du bon et du débile dans tout ce qui est vécu par le héros dans cette chambre.

- Le Débilement con et déjà vu 10000000 fois :

Spoiler:

boooouh. ça fait peur. ben non même pas. désolé Monsieur.

- Le Sympathiquement bien vu mais déjà vu quand même :

Spoiler:

boooooooouh. ça fait peeeeeur. ben pas vraiment trop en fait. c'est sympa mais c'est tout en fait. Désolé Monsieur.

et puis au final, rapidement expédié d'ailleurs, on n'a aucune explication sur le pourquoi du comment de cette chambre 1408. on ne sait pas quel était l'enjeu du film, on ressort de celui ci avec un goût d'inachevé, de baclé, et avec des suppositions en poche (

Spoiler:

) pour aller se coucher. et la dernière scène du film de tomber comme un cheveu sur la soupe, histoire de susciter un regain de non-peur aux spectateurs.

bref, Chambre 1408 se regarde par hasard, ne suscite pas l'ennui, contient des bribes d'idées correctes, mais balance un remix in da house de ce qui a été déjà fait ces 10 dernières années. ah non, en fait il manque peut être une fille aux cheveux sales qui fait rrrrrrrrring...

Stephen King n’est pas mort et ses adaptations cinématographiques ne sont pas toutes vouées à devenir des téléfilms de basse qualité. Comme le prouve ce 1408, un film d’horreur non révolutionnaire mais intense et redorant le blason du père de Carrie. Pour résumer, Michael Enslin parcourt le pays à l’affût de lieux hantés et de manifestations surnaturelles. En réalité, l’écrivain réduit le paranormal à la croyance et la crédulité des gens qui s’en disent témoins. Du moins, jusqu’à ce qu’il pénètre dans la chambre 1408 de l’hôtel Dolphins. Depuis sa construction, des dizaines de personnes y ont trouvé la mort, et ce dans des circonstances sordides. Tout d’abord amusé par le déroulement des événements, Enslin va peu à peu connaître la terreur.
Tiré de la nouvelle éponyme du recueil Tout Est Fatal (Everything’s Eventual), 1408 ressemble à première vue à un mélange entre Misery (la séquestration d’un écrivain), Cat’s Eye (le parcours sur les rebords du building), et Shining versions Stanley Kubrick (impressions de déjà-vu, exploitation de l’immensité des couloirs de la bâtisse) et Mick Garris (chambre mystérieuse et interdite dans l’enceinte d’un hôtel, apparitions flashes-back, etc.). Qui plus est, 1408 se voit traversé par les leitmotivs de son auteur : l’écrivain alcoolique ne se remettant pas de la perte de son enfant, dont le quotidien brisé est rattrapé par des fantômes et des démons internes...





Mais, derrière des aspects conventionnels, l’œuvre de Mikaël Håfström dissimule un film d’horreur à la fois surprenant et divertissant. Après une première partie axée sur la comédie et la dérision (où Michael Enslin se moque ouvertement des légendes de fantômes), 1408 nous réserve un deuxième acte à l'angoisse latente, décrivant aussi bien l’enfoncement du personnage dans les abysses de la folie que l’emprise et la terreur exercées par la chambre d’hôtel sur l’écrivain. Jusqu’à ce final qui aurait pu se contenter d’un élément prévisible, banal, mais va, au contraire, au-delà de nos attentes pour se conclure sur un twist poignant, beau comme effrayant. Parcouru de rebondissements tantôt flippants (le surgissement du spectre armé) tantôt convenus (l’« éveil » de l’écrivain à l’hôpital), le récit pourrait sembler assez confus de prime abord mais absorbe le spectateur lentement en son sein – malgré une certaine tendance à partir en roue libre et à verser dans des situations intéressantes mais soit démesurées soit capillotractées.



Outre l’intarissable talent de Stephen King pour nous faire frissonner et le travail exemplaire fourni par les 3 scénaristes, 1408 sait tirer profit de la performance de ses acteurs – un John Cusack aussi excellent qu’à l’accoutumée, un Samuel Jackson foutrement étonnant – et de la somptuosité de son score musical (mêlant sons grinçants, chansons d’antan et partitions horrifiques convenables). Si Mikaël Håfström fait montre d’une créativité et d’un talent trop modérés, la réalisation de 1408 jouit principalement d’effets spéciaux haut de gamme, de décors à la fois fabuleux (la chambre « glacée ») et glauques (les décombres de la pièce).
En définitive, 1408 surprend là où on ne l’attendait pas vraiment. Le métrage de Mikaël Håfström nous rappelle avec force quel brillant écrivain est Stephen King et que le 7e Art n’a pas fini de s’inspirer de son génie. Et vous, que pensez-vous de La Chambre 1408 ?



Note : 15.5/20

tu dis que samuel l jackson est "foutrement étonnant".
tu entends par là qu'il est foutrement étonnant qu'il n'apparaisse que dix minutes à l'écran?

^^'

thirdeyemachine a écrit:

tu dis que samuel l jackson est "foutrement étonnant".
tu entends par là qu'il est foutrement étonnant qu'il n'apparaisse que dix minutes à l'écran?

^^'

Attention aux Spoil...

thirdeyemachine a écrit:

tu dis que samuel l jackson est "foutrement étonnant".
tu entends par là qu'il est foutrement étonnant qu'il n'apparaisse que dix minutes à l'écran?

^^'

La quantité on s'en fout, c'est la qualité qui importe.
Je dis qu'il est étonnant de le trouver dans un rôle pareil.

gaffe aux spoil les enfants!! il y a une balise prevue a cet effet!

merci

mamarc a écrit:

merci

??? Pourquoi Merci??

L'histoire est lente à démarrer. Une fois que le personnage est dans l'action, cela devient très intéressant.

Spoiler:

Et aussi:

Spoiler:

Sortie dvd le 21/08

Chambre 1408

Mon beau frère l'a vu et a été super déçu, du coup j'hésite un peu à le regarder

Salut.

L'admin est là ?

Billy passe régulièrement.
Pourquoi poser une telle question sur ce sujet ?

Je parlais de Zabou.

Elle s'est barrée avec les clés de Bandit Pub...

Ce n'est plus Zabou, c'est Billy Loomis dorénavant.
Zabou n'a visiblement plus de temps à consacrer aux forums.

Mais elle passe régulièrement. Elle répond donc aux mp d'ici ?