Auteur : Joe Hill
Pages : 413
Editeur : J'ai Lu
Collection : J'ai lu fantastique
Date de sortie : 8 janvier 2014
Pays : Etats-Unis
Saga : -
"Résumé":
Finney sait qu'il n'en a plus pour longtemps. Le taré qui l'a kidnappé et jeté dans cette cave n'en est pas à son coup d'essai : plusieurs adolescents ont disparu ces derniers mois. Le voilà enfermé dans un sous-sol obscur, avec pour seule compagnie un vieux matelas crasseux, une cuvette de toilettes et... un téléphone. Un antique téléphone mural à cadran, dont les fils, sectionnés, ne vont nulle part. Un téléphone qui se met à sonner. Glaçantes, effrayantes ou simplement d'un noir d'encre, les quinze nouvelles de ce recueil ne se contentent pas de renouveler la grande tradition du fantastique, elles confirment la naissance d'un écrivain dont on entendra parler, à coup sûr, dans les années à venir...
Mon Avis:
Je suis mitigé quand a ce recueil, un peu déçu dans le sens que ça démarre fort, écriture, thème et ça emmène le lecteur dans une horreur crade et la plus humaine mais ça se disloque peu a peu.
Du a des nouvelles dont on ne sait pas ou l'auteur veut en venir,
Le Masque de papa ça a l'air glauque, voir malsain, est-ce qu'il voulait métaphoriser quelque chose? je ne sais pas.
Bois mort par exemple est une courte nouvelle, voire trop qui ne sert a rien a part peut-être rallonger le nombre de pages obligatoire.
Un petit déjeuner est une nouvelle qui aurait pu être réjuissante, faisant penser a ces livres qui traitent de la grande dépression des années 30 aux U.S.A, las, l'auteur n'a pas su magnifier ce thème pourtant riche.
Fils d'Abraham et
Mieux qu'a La maison sont aussi sans plus, la première étant la description de la vie des fils Van Helsing, pour ma part, a trop joué la métaphore, ça perd d'intensité. Pour la seconde c'est toute l'inutilité dans toute sa splendeur.
Peut-être que Joe Hill, écrivain dans l'horreur et fils De Stephen King voulait prouver qu'il était bon dans une histoire simple sans élément en rapport a l'horrifique, manque de bol, c'est raté.
Mais si je devais vous conseiller une seule nouvelle de ce roman, ça serait Stridulations , me faisant penser a Panic Sur Florida Beach de Joe Dante avec cet homme-Fourmi.
Ici, un être humain se transforme en insecte, en Sauterelle Géante et on ressent de l'émotion, l'auteur nous citant a travers cette belle histoire faussement science-fictionnel = tout un pan du cinéma/ littérature des années 50's avec cette peur de la bombe atomique.
Dommage que la majeure partie du reste du recueil ne soit pas de cet acabit, mélange de fluidité, de ton, de rythme, nous faisant plonger dans cette histoire avec envie, dévorant chaque ligne. Avec cette nouvelle l'auteur a frapper fort, je ne dirais pas non a un long tirer de cette mini oeuvre.
Sinon, ce que j'ai aimé aussi, montrant que Mr Hill est multi-facettes, c'est La Belle Au ciné Hantant, il raconte une belle histoire d'amour un poil déprimante d'outre tombe alliant l'esprit de l'au-delà et son amour pour le cinéma. Très réussi.
Bizarrement :
Bobby Conroy revient d'entre les morts est peut-être la plus " j'm'en tape totalement" du recueil, dommage, l'histoire se déroule pendant le tournage de Dawn Of The Dead de Romero.
Donc, a travers ces nombreuses nouvelles, un peu trop d'ailleurs, il y a de tout, de superbes histoires, des quelconques, certaines ou on ne voit pas ou l'auteur veut en venir et parfois il utilise des mots dont il faut avoir un dico a côté!
Mais il y a aussi de l'émotion, de l'horreur humaine, très terre a terre et fantastique.
Du grand cru et de la pissette mais j'en suis convaincu que parmi l'une de ces 15 histoires vous trouverez votre bonheur.
P.S: Avant d'entreprendre la lecture de ce recueil, ne commencez pas par... c'est le fils De!
Découvrez le comme un auteur a part entière.