Réalisé par : Rodrigo Cortés
Scénario de : Rodrigo Cortés
Acteurs : Robert De Niro, Sigourney Weaver, Cillian Murphy
Année de production : 2013
Date de sortie en DVD/Bluray en France : 11 avril 2014
Date de sortie au cinéma en France :
Pays : Etats-Unis, Espagne
Saga :
Synopsis
Le Dr Margaret Matheson est une psychologue spécialisée dans l'étude des phénomènes paranormaux. Lorsque le légendaire médium Simon Silver refait surface après 30 ans d'absence, elle met en garde son assistant Tom Buckley. Mais celui-ci est déterminé à découvrir la vérité sur ce mystérieux et charismatique individu...
Mon Avis:Débutant sur une scène rappelant étrangement
The Conjuring et consorts, Red Lights propose au final un résultat très différent dans le genre et dans l'approche du paranormal...En effet, point d'apparitions ou de contacts surnaturel, non. Le film ose la dénonciation d'un phénomène dangereux pour les personnes faibles et en proie à un grand malheur: les médiums.
Mais je ne parle pas des médiums et autres voyants que l'on trouve sous une toile de tente dans les foires où les cirques, mais plutôt ceux qui officient dans les salles de concerts en réunissant des milliers de personnes crédules prêtent à dépenser leurs petites économies pour avoir ne serait-ce qu'un petit espoir de voir leur vie devenir un peu moins sombre.
Et qui mieux que
Robert De Niro pour tenir le rôle du divinateur se prenant pour un demi dieu? Charismatique, comme d'habitude, l'acteur est une nouvelle fois irréprochable dans l'approche du personnage et captive nos sens à chaque apparition...Malheureusement pour lui, le grand divinateur se fera voler la vedette par l'incroyable
Sigourney Weaver: géniallissime en scientifique experte en supercheries, la donzelle sublime chaque scène par sa prestance, son assurance et son franc parlé. Une grande dame, tout simplement...Mais qui en doutait encore?
Pour encadrer les deux superstars, on retrouve également le jeune (par rapport aux deux autres!)
Cillian Murphy, sorti de l'ombre il y à quelques années grâce à, entre autres, le sublime
28 Jours Plus Tard. Efficace, l'acteur britannique restera toutefois dans l'ombre de ses comparses.
Découpé en deux phases bien distinctes, le long métrage s'offre une première partie impeccable, rondement menée et toujours captivante, voire drôle par moments. En revanche, la deuxième phase est bien moins jouissive et rentre dans les travers hollywoodiens: action, effets-spéciaux prennent le dessus sur la tension amenée plus tôt dans le film et donnent du coup la sensation que les scénaristes ont voulu par moments trop en faire.
déception, c'est le sentiment général au regard de ce qui aurait pu être un très grand film retombé au simple rang de bonne surprise.