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 Red White and Blue (2011, Simon Rumley)

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Jason Voorhees
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Red White and Blue (2011, Simon Rumley) Empty
MessageSujet: Red White and Blue (2011, Simon Rumley)   Red White and Blue (2011, Simon Rumley) Icon_minitimeJeu 15 Mar 2012 - 9:37

Red White and Blue (2011, Simon Rumley) Red_wh11

Grâce à Netflix, j’ai pu découvrir le long-métrage de Simon Rumley, un réalisateur qui vit ses tripes d’horreur depuis The Living and The Dead, en 2006.

L'histoire de Red, White and Blue se passe sur trois points de vue différents. Nous suivons d'abord Erica, une jeune femme qui demeure dans une pension à Austin. Celle-ci vit sa vie sans aucun lendemain. Elle offre à tous les hommes qui le veulent bien son corps, et c'est tout. D'un autre point, on va suivre Frankie, un jeune rockeur amateur qui a un travail dans un restaurant dont son meilleur ami est le gérant. Lorsqu'il a enfin la chance de pouvoir remettre sa vie sur les rails avec son ancienne petite-amie... il percute un mur de la pire des façons. Le troisième point de vue se passe sur Nate, un ancien vétéran qui vit maintenant comme un ermite, malgré son travail dans un entrepôt d'outils. Celui-ci a réussi à développer une amitié très puissante avec Erica, qui était jusqu'à une femme sans aucune sociabilité. Malheureusement pour lui, Erica a disparue sans laissé de trace un soir... il tentera de retrouver celle-ci, même s'il doit mourir. Vous suivez Red, White and Blue, une histoire sordide où la vengeance et le sang couleront à flot !!

Depuis ce temps, le jeune metteur en scène semble bien ancré dans le genre, donnent trois petites productions horrifiques à maigre budget en moins d’un an. Si Little Deaths et The ABC’s of Death risquent d’avoir pas mal d’intéressés, je dois dire que rien n’était comparable à mes attentes élevées pour Red White & Blue, un film qui parcours les festivals depuis au moins deux ans.

En découvrant l’oeuvre du réalisateur, j’ai tout de suite eu le coup de foudre pour cette histoire qui ne contenait rien du tout d’horrifique en début de parcours, mais était réellement intéressante. On découvre le quotidien de trois personnes totalement différentes qui n’ont absolument rien en commun sauf les calvaires difficiles de la vie. On suit d’abord le personnage d’Erica, qui est un personnage délabré et complètement mort, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le réalisateur fait en sorte de bien mettre en place son environnement à-travers sa pellicule très propre et sombre. Cela est soutenu par une musique très spéciale qui vient aboutir à un résultat visuel qui, personnellement, m’a fasciné de manière automatique. On ajoute à cela un montage rapide dans les coupures et une direction photo parfaite pour que je cri aux anges. Ça ne m’arrive que très rarement de faire des trouvailles du genre, mais Red White & Blue m’a tenu solidement en extase à peine le début montré. Ce qui est pas mal rare.

J’ai aussi apprécié comment il montrait la vie de cette femme qui semble fini dans tous les sens du terme. On voit celle-ci vivre ses journées en travaillant, en mangeant, en regardant un jeune jouer au parc, en baisant de façon banale comme si ce n’était rien. Tout est bien mis en place, d’une façon documentaire, pour se mettre dans une ambiance captivante et attentive. Simon Rumley a un style bien à lui et la caméra ne fait que le démontrer astucieusement.

Mais j’ai réellement été rentré dans le film quand sont venus Marc Senter (The Lost, Cabin Fever 2 : Spring Fever) et Noah Taylor (ben oui… le père de Freddie Hightmore dans le film Charlie and The Chocolate Factory!). Ce sont des acteurs qui ont un charisme en plus de tenir des rôles qui n’ont de cesse d’avoir de l’impact. Ils ne font pas que jouer les personnages, ils sont les personnages. Dans cette facette, le segment de Franki (le personnage de Senter) a été encore plus captivant à suivre, la réalisation s’est mise à être différente, le réalisateur introduit une musique rock qui marche bien avec le visuel et vient nous offrir un personnage Foywonder totalement différent du protagoniste féminin précédemment présenté. De ce fait, son parcours vers la découverte de sa malchance, sa nouvelle raison de vivre et sa vengeance ont tout l’état de me mettre dans un état où le souffle me manque. Ça n’a pas été qu’une expérience… ça été du vécu sans concession. Mais c’est surtout l’aboutissement de ce segment triste et spécial qui a vraiment valu le coup de mettre l’importance sur ce personnage si exécrable, mais en même temps si attachant.

Par contre, même si j’ai été très élogieux sur le cas de Marc Senter, rien ne vaut plus la peine que l’explosion et la dégringolade horrifique d’où va tomber ce Red White & Blue. Tout ceci se découvre dans le cas de Nate (le personnage de Noah Taylor), il n’a pas grand-chose à dire sur ce cas. La violence, la vengeance et le sang se mettent à devenir la seule portée sur cet acte. N’en demeure pas moins que cette partie est non seulement l’une des plus intéressantes, mais aussi avec le personnage que j’aime le plus. De ce fait, j’adore comment Simon Rumley a encore une fois changée toute les conditions visuelles ou sonores visuellement parlant. C’est ainsi que la réalisation se veut plus nerveuse, le montage plus agressif et la musique plus stressante et agressante (dans le bon sens du terme !). En plus, nous découvrons une facette que nous n’avions que vu brièvement au personnage de Nate (la scène d’agression à son travail !). Ce qui devient non seulement dure et intéressant, mais aussi triste quand il vient le temps d’en voir le résultat.

Avec la finale qu’il offre, Red White & Blue a tout l’étoffe d’un chef-d’œuvre qui donne de l’inconfort et plusieurs malaises bien voulu. Pour cela il mérite l’attention du public.

Trois personnages qui ont rendu mon expérience de ce Red White & Blue unique en son genre. Ceux-ci vivent des duretés malsaines, vont commettre des actes impossible à recoller et faire des choses difficiles, mais ils m’ont tous les trois donné des moments forts.

Note : 5/5
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