Le Beau père 2 (1989)

A peine deux ans après Le Beau Père, la saga s’enrichit d’une séquelle. Le Beau Père 2 est dirigé par Jeff Burr qui n’est pas étranger au genre. En effet il a travaillé notamment sur Leatherface : Massacre A La Tronçonneuse 3, Nuits Sanglantes, La Nuit De L’Epouvantail ou encore Puppet Master 4 et 5. Il nous propose de retrouver Jerry Blake quelque temps après les évènements du premier film.

Jerry Blake s'échappe de l'asile et arrive dans une nouvelle ville, où il devient conseiller matrimonial. Récemment divorcée, Carol Grayland tombe très vite sous le charme de cet homme qui la couvre d'attention. Mais la meilleure amie de Carol est trop présente : il faut l'éliminer...

Il a fait des merveilles avec son personnage à devenir culte, Terry O’Quinn (Lost, 666 Park Avenue, Peur Bleue) fait son grand retour. Il incarne le beau père avec toujours plus de justesse, la montée de sa folie est encore une fois un régal de tension. Il ne tombe jamais dans la surenchère et réussit à maintenir la peur juste par ses agissements et ses attitudes. Il est à nouveau soutenu par un casting de taille avec en premier plan : Meg Foster (Invasion Los Angeles, Psycho Killer, The Lords Of Salem). En second plan, le couple est épié par la soupçonneuse Caroline Williams (Massacre A La Tronçonneuse 2, Butcher 3).

Ce second opus réussit le tour de force de préserver l’essence qui avait fait la réussite du premier tout en renouvelant son intrigue. Cette fois-ci il est proposé au spectateur de vivre l’intrusion dans la famille de l’intérieur. Le premier nous mettait face au fait accompli, ici, nous découvrons comment le beau père arrive à manipuler le monde pour faire croire en sa bonne foi. La terreur en est alors presque plus forte. Le danger est imminent, et l’on sent que ce bonheur parfait peut éclater à chaque instant. La tension va à nouveau monter doucement en pression pour exploser dans un final effrayant. Encore une belle réussite !

Le Beau Père 2 s’avère être une suite tout aussi réussie que son aîné, crispante et prenante du début à la fin !