Les faucheurs sont des anges, Alden bell

Temple n’a aucun souvenir du monde avant la chute.
Du monde avant les zombies, avant les camps de survivants, avant les plaines de suie où tombent les vivants et se lèvent les morts.
Temple a quinze ans, mais le temps de l’innocence est depuis longtemps révolu. Seule face à la nature, à ses miracles et à sa sauvagerie, elle est pourtant décidée à profiter de ce que la vie peut encore lui offrir, et à découvrir ce que dissimule l’horizon.
Et derrière cette adolescente au coeur simple et dur, habitée par le désir d’être juste, se profile l’ombre de l’homme qui a juré de la tuer.

Un récit puissant, sur la survie et l’humanité. Un livre terrifiant, mais profondément moral.

Après la découverte en avant première des premiers chapitres du roman, les faucheurs sont les anges d’Alden Bell, qui nous avait laissé sur notre faim, c’est tout naturellement que nous nous sommes plongés sans retenu dans son intégralité. Et que les fans de fin du monde et d’apocalypse fassent attention, nous tenons là un livre culte. Le quatrième de couverture décrit parfaitement ce à quoi le lecteur va se heurter dans sa lecture.
Temple n’a aucun souvenir du monde avant la chute. Du monde avant les zombies, avant les camps de survivants, avant les plaines de suie où tombent les vivants et se lèvent les morts. Temple a quinze ans, mais le temps de l’innocence est depuis longtemps révolu. Seule face à la nature, à ses miracles et à sa sauvagerie, elle est pourtant décidée à profiter de ce que la vie peut encore lui offrir, et à découvrir ce que dissimule l’horizon. Et derrière cette adolescente au cœur simple et dur, habitée par le désir d’être juste, se profile l’ombre de l’homme qui a juré de la tuer.
La découverte des premières pages avaient laissé présager d’une histoire dure et terrifiante, mais Les faucheurs sont des anges va au delà de tout espoir. Très peu de romans arrivent à marquer le lecteur comme celui ci l’a fait et le fera à l’avenir. L’an passé Vivants d’Isaac Marion avait été l’un des rares à atteindre ce grade de réussite.
Le personnage principal, une jeune fille de quinze, Temple, ne peut que prendre d’affection le lecteur. L’envie de la protéger et de la voir survivre à toutes les épreuves qu’elles rencontrent se fait grandissante. Elle évolue dans un monde où les zombies, qu’elle préfère nommer sac à viandes ou limace, règnent en maître. Et pourtant ce ne sont pas eux la plus grosse menace qui pèse sur son existence. Encore une fois la folie et la méchanceté de l’Homme prennent le dessus et nous sont décrites de façon terrifiante. La jeune Temple, surtout parce qu’elle est une femme, doit se méfier du moindre personnage masculin qu’elle croise.
Durant son voyage ou plutôt sa quête de la survie, Temple va rencontrer un pauvre jeune homme, simplet, et va se retrouver à veiller malgré elle sur son nouveau compagnon de route. Notre duo émouvant va croiser de drôles de créatures tout au long de son périple, et mainte fois il sera en danger.
Le zombie n’est pas l’acteur majeur du récit, il est l’un des piliers qui font que l’ensemble tient plus que la route. Mais il ne faut pas s’attendre à une peur constante liée à leurs attaques ou autres actions. La frayeur sera tout autre, plus profonde. Le gore quant à lui n’épargne rien aux lecteurs, entre les doigts coupés, les gorges arrachées et les êtres démembrés, il faut parfois avoir le cœur bien accroché.
Les faucheurs sont les anges bénéficie d’une intrigue captivante, elle arrive à mêler drame, terreur, hémoglobine, héroïsme tout en nous dévoilant une belle leçon d’Humanité. Temple surprend son monde au fil des pages, si elle se croit monstre, elle est en réalité un espoir pour le genre Humain, un cœur pur qui s’ignore. Alden Bell a su soigner l’ensemble de son travail. Ne soyez pas étonner si après une petite crise de panique, l’auteur arrive à vous faire fondre en larmes. Poignant, émouvant et sanglant, voici le monde dans lequel Temple a choisi de vivre…

Les faucheurs sont les anges est un véritable coup de cœur ! Découvrez une apocalypse zombie comme vous n’en avez jamais lu, bourrée d’horreur, de poésie et d’humanisme.