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 La Martienne Diabolique (1954)

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AuteurMessage
bikinikill
Lucifer



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La Martienne Diabolique (1954) Empty
MessageSujet: La Martienne Diabolique (1954)   La Martienne Diabolique (1954) Icon_minitimeJeu 26 Avr 2012 - 7:48

La Martienne Diabolique (1954) Devil-girl-from-mars
La Martienne Diabolique (Devil Girl From Mars)

Réalisé par David MacDonald
Avec Patricia Laffan, Hugh McDermott, Hazel Court, Peter Reynolds, Joseph Tomelty
1954
Royaume-Uni (1h16)

Synopsis

Nyah, une Martienne, accompagnée d'un dangereux robot, arrive en soucoupe volante sur Terre et investit une petite auberge isolée au milieu de la lande écossaise. Emissaire d'une société extra-terrestre matriarcale après une guerre des sexes sur sa planète, elle est venue pour enlever des hommes afin d'en faire des étalons et ainsi repeupler la race martienne qui se meurt…

La Martienne Diabolique (1954) Devilgirl08
Yoooouhooou ! Je cheeeeeerche des hoooooooommes !
Mon avis

Dans les 50's, le cinéma SF américain est à son apogée et ouvre une nouvelle brèche dans un genre encore peu exploité. Il n'en fallait pas moins pour que le vieux continent européen se mette au diapason, et entreprenne lui aussi de se lancer dans la SF "moderne" en prenant modèle sur l'impact ricain.
Au Royaume-Uni, c'est l'écossais David MacDonald qui va tirer le premier, en réalisant dès 1954 son petit film de série B intitulé La Martienne Diabolique (Devil Girl From Mars), au scénario somme toute assez improbable mais ô combien original comme en témoigne le synopsis.

Evidemment, le scénario est assez loufoque est parfaitement co(s)mique, mais il témoigne du véritable bol d'air frais qui souffle alors sur le cinéma de SF britannique à cette époque-là, même si ce genre a déjà été visité 20 ans auparavant par H.G. Wells et son Things To Come
Mais à la différence de son illustre prédécesseur, David MacDonald va quant à lui, se lancer dans un film totalement décomplexé et teinté d'un côté sexy assumé assez provocateur (Nyah, toute de cuit vêtue a tout d'une dominatrice SM…), qui tranche tout de suite avec l'ombre de la Guerre Froide du cinéma outre-Atlantique.
En effet, même si l'antagonisme des blocs de l'ouest et de l'est touche aussi la Grande-Bretagne dans les 50's, il n'est pas aussi prégnant dans le cinéma européen, a fortiori dans La Martienne Diabolique qui s'avère être "simplement" un film de SF.
De ce fait, le long métrage va s'appuyer sur des ambiances légères et se transformer en un huis clos assez ban(c)al (le jeu des acteurs est loin d'être formidable, il y a pas mal d'erreurs de montage, l'ensemble est très statique…), mais qui reste sympathique à regarder.

Il faut dire aussi que la belle Patricia Laffan tient à merveille son rôle de Martienne diabolique, avec sa gestuelle rigide et sa froideur dévastatrice qui flirte parfois avec la candeur. Ainsi, même si elle considère la race humaine comme inférieure à la sienne, elle reste naïve et accorde trop souvent sa confiance à nos héros. Cela lui donne un petit côté "humain" assez charmant, en fin de compte…
Ceci étant, David MacDonald va mettre un point d'honneur à mettre la SF au cœur de son récit en distillant ici et là quelques scènes typiques du genre : l'arrivée de la soucoupe volante avec fracas, le pistolet désintégrateur de Nyah, son pouvoir psychique, le champ de force invisible et infranchissable ainsi que Chanti, le robot destructeur largement inspiré de celui de The Day The Earth Stood Still (Le jour Où La Terre S’Arrêta de Robert Wise en 1951).
Il est d'ailleurs intéressant de noter ce décalage notoire entre toute cette "surenchère" de technologies destructives, et le côté désertique de la lande écossaise...
Mais malgré tous ses efforts, le réalisateur ne va pas arriver à construire son métrage de façon homogène, au fil d'un scénario parfois un peu décousu (Nyah beaucoup d'allers/retours entre son vaisseau et l'auberge sans qu'on ne sache vraiment pourquoi) et d'un manque de rythme évident, jalonné par les histoires romantiques entre Ellen et Michael ainsi que l'amour impossible de Doris et Albert…

En fin de compte, La Martienne Diabolique est certes loin d'être un bon film en soit, mais c'est une réelle photographie de l'engouement certain des 50's pour la SF, qui touche le monde cinéma américain et européen.
Totalement fauchée et bourrée de maladresses, cette série B se place cependant comme l'une des premières bobines du cinéma indépendant britannique moderne, loin des standards d'alors de la BBC, et préfigurant par là-même, l'ascension quelques temps plus tard de la Hammer. En ce sens, La Martienne Diabolique témoigne d'un souffle artistique nouveau au pays de sa gracieuse majesté Elisabeth II…
2.5

Ps : Le film est disponible en combo 2 films sur 1 DVD chez Bach Films avec Fusée Pour La Lune

La Martienne Diabolique (1954) Jak
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