bikinikill Lucifer
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| Sujet: Venus In Furs (1969) Mar 18 Déc 2012 - 12:10 | |
| Réalisé par : Jess Franco Scénario de : Milo G. Cuccia Acteurs : James Darren, Klaus Kinski, Barbara McNair, Maria Rohm, Dennis Price Année de production : 1969 Date de sortie en DVD/Bluray en France : 4 décembre 2012 (Artus Films) Date de sortie au cinéma en France : - Pays : Royaume-Uni / Italie / Allemagne Saga : - Synopsis
Jimmy Logan, un trompettiste de jazz, noie son manque d’inspiration dans l’alcool et la drogue. Un soir, il rencontre la belle Wanda et tombe instantanément amoureux d’elle. Il n’intervient pourtant pas lorsqu’elle se fait violer par deux hommes. Le lendemain, sur la plage, à peine sorti de ses vapeurs oniriques, Jimmy tombe sur le cadavre d’une femme noyée : Wanda. Le musicien part alors à Rio où il rencontre Rita, une chanteuse noire. Un soir, Wanda apparaît, toute vêtue de fourrure… Mon avis
S’il est bien un film à découvrir parmi les quatre DVD de Jess Franco à être édités par Artus c’est bien Venus In Furs. Considéré comme l’un des chefs d’œuvre du réalisateur espagnol, le long métrage était jusqu’ici complètement inédit chez nous. Il nous aura donc fallu attendre pas moins de quarante-trois ans pour pouvoir enfin poser nos mirettes sur ce film…
Jimmy Logan (James Darren), un trompettiste de jazz, noie son manque d’inspiration dans l’alcool et la drogue. Un soir, il rencontre la belle Wanda (Maria Rohm) et tombe instantanément amoureux d’elle. Il n’intervient pourtant pas lorsqu’elle se fait violer par deux hommes. Le lendemain, sur la plage, à peine sorti de ses vapeurs oniriques, Jimmy tombe sur le cadavre d’une femme noyée : Wanda. Le musicien part alors à Rio où il rencontre Rita, une chanteuse noire. Un soir, Wanda apparaît, toute vêtue de fourrure…
D’entrée de jeu, Jess Franco développe son récit sur une toile de fond de vengeance de l’au-delà et aux accents oniriques bien pensés. Ainsi, si Jimmy Logan tombe amoureux de l’apparition de Wanda, il n’en reste pas moins que le réalisateur va mettre en avant la lente descente aux enfers du musicien, perdu entre son amour et sa lâcheté suite à la mort de la belle. Pour ce faire, le metteur en scène va mélanger les genres cinématographiques et construire son histoire sur des trames narratives à tiroir.
Certes, il n’est pas facile de véritablement appréhender Venus In Furs tant Jess Franco se (com)plaît à partir dans tous les sens, afin de perdre le spectateur. Mais loin d’être un patchwork infâme aux multiples rebondissements scénaristiques incompréhensibles, la pellicule s’avère être une œuvre psychologique (et psychédélique) qui se développe sur la frontière du fantastique, de l’érotisme soft et du thriller horrifique, tout en jouant la carte du film d’auteur. Un peu trop pour un seul homme ? Non, car ce bon vieux Jess Franco maîtrise son art à la perfection, et réussit le tour de force d’inviter le cinéphile à rentrer dans cette histoire de fantôme qui tient bien la route. En plus des remarquables interprétations des acteurs (Klaus Kinski en tête), Venus In Furs se paye le luxe de mettre la musique au premier plan, tant et si bien qu’on a l’impression que la bande originale du film prend la place d’un véritable personnage au travers des volutes jazz qui imprègnent la bobine… Ajoutez à cela des allégories sadiennes (l’obsession du réalisateur), ainsi qu’un voyeurisme assez prégnant, et vous obtenez un Franco pur jus, d’une remarquable intensité et à la qualité ô combien réelle. A l’aube des 70’s, le metteur en scène espagnol a mis la barre très haut avec ce film (une influence du Suspiria de Dario Argento ?), et confirme les débuts fracassants de cet artiste hors norme.
En définitive, Venus In Furs se place donc sans conteste comme l’un des meilleurs films de Jess Franco, qui a su trouver ici un parfait équilibre entre l’aspect érotique et l’aspect horrifique d’un récit aux portes de la fantasmagorie et de l’onirisme. Porté par un Klaus Kinski habité par son rôle – comme toujours –, le long métrage possède toute la pétillance psychédélique de l’esprit des 60’s, avec une pointe de noirceur qui laisse entrevoir la direction que vont prendre les futures œuvres du réalisateur…
Venus In Furs est donc un film à voir pour véritablement appréhender l’univers du stakhanoviste Jess Franco et comprendre la démarche artistique de l’homme qui n’a pas loin de cinquante ans de carrière au compteur… | |
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Wayne Fletcher Leatherface
Nombre de messages : 409 Age : 59 Localisation : Le sud de la France Film d'Horreur préféré : Pillow of Death Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : William Castle Date d'inscription : 21/08/2010
| Sujet: Re: Venus In Furs (1969) Ven 28 Juin 2013 - 9:29 | |
| Jess Franco, je passe mon tour.
Dernière édition par Wayne Fletcher le Ven 28 Juin 2013 - 10:09, édité 1 fois | |
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Horrormaniac Candyman
Nombre de messages : 254 Age : 24 Localisation : Quelque part ailleurs ... Film d'Horreur préféré : Il y en à tellement .... Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : John Carpenter et Wes Craven. Date d'inscription : 21/05/2013
| Sujet: Re: Venus In Furs (1969) Ven 28 Juin 2013 - 9:45 | |
| - Wayne Fletcher a écrit:
- Jess Franco, je passe mon tourne.
Y'a des bons films de Jesus Franco tu sais. Au hasard :Les nuits de Dracula avec Christopher Lee !! Après le truc c'est que le trois quart de ses films sont légèrement (?) porno... | |
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Wayne Fletcher Leatherface
Nombre de messages : 409 Age : 59 Localisation : Le sud de la France Film d'Horreur préféré : Pillow of Death Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : William Castle Date d'inscription : 21/08/2010
| Sujet: Re: Venus In Furs (1969) Ven 28 Juin 2013 - 10:10 | |
| J'imagine bien Horrormaniac, mais j'ai essayé et j'accroche pas. | |
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| Sujet: Re: Venus In Furs (1969) | |
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