Lake Placid : The Final Chapter

C'est en 1999 que la saga Lake Placid voyait le jour. Réussit en tout point avec de très bons effets spéciaux et un humour bien dosé, il s'imposait dans le genre comme une référence des films de montres aquatiques. Depuis, deux séquelles sont venus ternir la licence : sans saveur et avec des effets numériques moisis ! C'est donc avec une réelle surprise que nous venons arriver un quatrième opus nommé Lake Placid : The Final Chapter. Pour mettre toutes les chances de son côté, le long métrage s'offre un bon casting, mais cela suffira-t-il ?

Les crocos sont de retour, plus gros, vicieux et plus voraces que jamais. Après leur dernière attaque mortelle, le gouvernement les a envoyé dans une réserve protégée… où ils ont atteint une taille record, attendant leur dernière chance de dévorer de la chair humaine. Et lorsque une équipe de natation se retrouve prise au piège sur leur territoire… Le dîner est servi !

Le long métrage s'ouvre sur des visages connus et nous laisse présager d'un bon opus. En effet nous retrouvons Elisabeth Röhm (Angel) dans le rôle du shérif et Yancy Butler (Lake Placid 3). Elles seront rejointes plus tard par le grand et inoubliable Robert Englund (Freddy). Malheureusement on comprend bien vite que ce beau monde peut s'agiter autant qu'il le veut il ne sauvera pas le film du naufrage.

Encore une fois le premier film se retrouve sali par une suite assez désastreuse. Le scénario est risible et tiré par les cheveux. On n'arrive jamais à entrer dans l'histoire tant c'est surréaliste. On frôle la réalisation Asylum par moment. Les situations n'aidant en rien, on aurait au moins aimé se confronter à un monstre aquatique terrifiant, mais là encore il n'en est rien du tout. Les crocodiles, quoiqu'un peu moins numériques que dans les deux films précédents, sont ratés. Ils n'inspirent jamais de crainte, c'est pourtant cela qu'on attendait d'eux. Comme si l'équipe du film le savait, elle a essayé de combler ce manque avec des effets sanglants, mais qui n'ont rien de gore, c'est juste une surenchère d'hémoglobine sans aucun impact.

Malgré quelques atouts, Lake Placid : The Final Chapter n'est que déception : un film de monstre marin raté comme il y en a tant d'autres. Revoyez le premier opus, là au moins on tremblait !