bikinikill Lucifer
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| Sujet: Dead Mine Dim 12 Mai 2013 - 20:00 | |
| Réalisé par : Steven Sheil Scénario de : Steven Sheil, Ziad Semaan Acteurs : Joe Taslim, Sam Hazeldine, Miki Mizuno, Les Loveday, James Taenaka, Mike Lewis Année de production : 2012 Date de sortie en DVD/Bluray en France : 15 mai 2013 (Wild Side) Date de sortie au cinéma en France : - Pays : Indonésie Saga : - Anecdote(s) : - SynopsisA la recherche d’un trésor enfoui, un groupe d’explorateurs arrive sur une île indonésienne. Attaqués par des groupes armés, ils trouvent refuge dans une mine abandonnée. Mais rapidement ils vont découvrir qu’ils ne sont pas seuls : des créatures radioactives occupent les lieux depuis la Seconde Guerre Mondiale… Avis de BikinikillAttention, HBO sort peu à peu du giron des séries en mettant un pied dans le cinéma ! Pour ce faire, le network a décidé de produire via sa filiale asiatique, le film Dead Mine de Steven Sheil (Mum & Dad), tourné pour l'occasion en Indonésie avec un véritable casting international (Sam Hazeldine, Miki Mizuno, Sam Hazeldine, Ario Bayu, Les Loveday…). Doté d'une volonté vivace d'ouverture, le long métrage se met donc volontairement le cul entre deux chaises avec un grand écart (fessier) entre l'action, l'horreur et un soupçon d'aventure. Il en faut pour tous les goûts, comme dirait l'autre !
Voici donc le synopsis : A la recherche d’un trésor enfoui, un groupe d’explorateurs arrive sur une île indonésienne. Attaqués par des groupes armés, ils trouvent refuge dans une mine abandonnée. Mais rapidement ils vont découvrir qu’ils ne sont pas seuls : des créatures radioactives occupent les lieux depuis la Seconde Guerre Mondiale…
COPYCATS !
Bon…évidemment, avec un tel script qui emprunte ici et là ses principales trames et ambiances à de très nombreux films comme The Descent, Outpost, The Bunker, The Hole, à des légendes urbaines comme celles du prétendu trésor du Général Yamashita (lire l'article), ainsi qu'à de véritables faits réels comme l'histoire de Hirō Onoda, ce soldat japonais qui a continué la seconde guerre mondiale jusqu'en en 1974, caché dans une forêt des Philippines (lisez ça) ou bien l'existence du Camp 731 dans lequel le Japon pratiquait des expériences médicales sur des soldats et des prisonniers, on ne peut pas dire que le scénar' tape dans l'originalité. Loin de là, même. Les spectateurs les plus regardants risquent donc d'être blasés devant la mise en place des évènements de Dead Mine et des personnages attachants, mais dont on ne connaît pas grand-chose au final (il suffit d'ailleurs de regarder les bonus DVD pour en savoir un peu plus sur eux dans les scènes coupées…).
Mais pour contrebalancer cette approche scénaristique un peu trop convenue, Steven Sheil va opter pour un parti pris ouvertement fun et plein de rebondissements afin que le spectateur ne s'ennuie pas (l'apparition du soldat japonais enterré depuis presque soixante-dix ans, l'arrivée des créatures des abysses, le réveil de la garde impériale etc.). C'est bien simple : on a presque l'impression que Dead Mine se déroule comme un jeu vidéo de plate-formes tant nos héros se retrouveront dans des situations stressantes au travers des souterrains. Et même si l'ensemble part parfois dans tous les sens (la découverte de la garde impériale japonaise sur le modèle de l'armée en terre cuite de Xian, érigée pour l'empereur chinois Qin Shi Huangdi), il faut bien avouer que la sauce prend plutôt bien malgré ce côté too much totalement assumé.
A L'ENERGIE...
En effet, même si les ficelles sont grosses comme des vérins de levage (notamment pour ce qui est des personnages un peu trop caricaturaux), Steven Sheil nous gratifie d'un film parfaitement bien maîtrisé techniquement (les prises de vues, les cadrages et la photographies sont superbes) et au découpage bien amené. De plus, même si nos héros frôlent souvent le cliché, ils s'avèrent être cependant attachants grâce à des acteurs plutôt bons et totalement investis dans ce projet. Ainsi, chacun va pouvoir briller dans le film, puisque le script permettra à tout le monde d'être mis en avant. Petite cerise sur le gâteau : le réalisateur a laissé à ses comédiens une marge de manœuvre assez large pour s'exprimer au travers de leurs personnages, si bien que Dead Mine sera marqué tout du long par une bonne dose de spontanéité et d'énergie. Un très bon point qui permet au film de gommer les défauts de son scénario un peu à la ramasse. Et pour ne rien gâcher, on sent qu'HBO a mis les moyens dans la production de sa filiale asiatique, car le métrage de Steven Sheil est loin d'être fauché. A ce titre, les décors naturels et en studio tiennent bien la route, tout comme les effets spéciaux de ce bon vieux Dayne Conan (Batman Begins, World Invasion : Battle Los Angeles). On a vu plus dégueulasse !
Au final, même si Dead Mine est (trèèèèès) loin d'être le film de l'année ou un tant soit peu original, il n'en reste pas moins un sympathique divertissement qui ravira tous les fans du genre, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant sur ce scénario qui ratisse large afin de combler les attentes de chacun. Ça ne casse pas trois pattes à un canard certes, mais c'est plutôt cool à regarder avec une pizza et des bières… que demande le peuple ? | |
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