Avenue De L'Horreur
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum sur les films d'horreur - L'avenue où l'on rencontre Vampires, Boogeyman's, Monstres et Maître du genre.
 
AccueilAccueil  Site  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer   Facebook   Boutique   Collection  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €
anipassion.com

 

 Les Colts De La Violence (1966)

Aller en bas 
AuteurMessage
bikinikill
Lucifer



Masculin
Nombre de messages : 2184
Age : 117
Localisation : Ma maison
Film d'Horreur préféré : Halloween
Maitre de L'Horreur préféré (réalisateur) : Carpenter
Date d'inscription : 23/02/2012

Les Colts De La Violence (1966) Empty
MessageSujet: Les Colts De La Violence (1966)   Les Colts De La Violence (1966) Icon_minitimeLun 30 Sep 2013 - 14:25

Les Colts De La Violence (1966) 3760137630668
Réalisé par : Alberto Cardone
Scénario de : Ernesto Gastaldi, Vittorio Salerno, Rolf Olsen
Acteurs : Anthony Steffen, Gianni Garko, Erika Blanc, Carlo D’Angelo, Jerry Wilson
Année de production : 1966
Date de sortie en DVD/Bluray en France : 3 septembre 2013 (Artus Films)
Date de sortie au cinéma en France : -
Pays : Italie / Allemagne
Saga : -
Anecdote(s) : -

Synopsis

Après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis, Johnny rentre chez lui. Il se rend vite compte que son frère, Sartana, est devenu un bandit redoutable, à la tête d’une bande de pillards, dictant sa propre loi dans la région. Il a, de plus, fait sienne la femme que Johnny aimait, et couvre leur mère de bijoux volés. Johnny va barrer le chemin à Sartana et entreprendre sa vengeance fratricide.

Les Colts De La Violence (1966) Coltsviolence003
Avis de Bikinikill

Au milieu des 60's, on est en plein âge d'or du western spaghetti, si bien qu'il est difficile pour un réalisateur de se démarquer des autres.
Pourtant en 1966, Alberto Cardone va jeter un pavé dans la marre en habillant une classique histoire de vengeance fratricide, par une aura quasi mystique et des atmosphères fort pesantes.
Ainsi, le réalisateur va s'appuyer sur un scénario d'Ernesto Gastaldi, Vittorio Salerno et Rolf Olsen pour mettre en avant une sordide histoire de vengeance sous un aspect plus fin qu'il n'y paraît de prime abord.
Pour ce faire, Alberto Cardone développe des personnages à la psychologie sombre et va s'atteler à nous faire comprendre (ou pas) leurs intentions et leurs quêtes intérieures, au fil de leurs actions. Si le gentil Johnny recherche la justice et la paix intérieure après des années passées en prison, son frère lui, laisse libre court à sa violence au travers de sanglantes exactions, et dévoile un mal-être bel et bien réel… voilà une excellente manière d'apporter au genre, une touche psychologique plutôt bienvenue !

De plus, l'incroyable Gianni Garko va remporter tous les suffrages. En effet, l'homme possède un charisme indéniable et retranscrit à merveille toute la complexité et le mal-être de son personnage avec une rare intensité. C'est bien simple, la prestation de Garko s'apparente fortement au jeu du grand Klaus Kinski, mais avec énormément d'aplomb et de réussite.
A la manière de son illustre ainé, Gianni Garko étoffera lui-même son personnage en dépit du scénario, avec notamment le gimmick de la médaille avant de commettre des meurtres. Un choix judicieux, puisque ces scènes-là sont les plus marquantes des Colts De La Violence.
L'homme crève tellement l'écran qu'il n'a pas de mal à voler la vedette à Anthony Steffen et à donner pas mal de dramaturgie à l'ensemble du film. Cette dramaturgie sera d'ailleurs élevée à un niveau supérieur lorsque la mère de Sartana et de Johnny prendra partie pour le "pire fils" dans cette guerre fratricide…

Malgré tout, force est de constater que Les Colts De La Violence peine à vraiment décoller à cause d'une réalisation trop plate voire même pataude d'Alberto Cardone, et d'un montage à la hache. C'est assez dommage, car cet aspect technique visiblement bâclé ne permet pas au métrage d'être à la hauteur de sa sulfureuse réputation en cette année 2013.
Qui plus est, même si la prestation de Gianni Garko tire le film vers le haut, la direction d'acteurs n'est pas non plus très folichonne (Anthony Steffen est monolithique au possible) et l'aspect manichéen de l'ensemble (le bien contre le mal) simplifie trop le discours des Colts De La Violence.
Pourtant le personnage de la mère de Johnny et de Sartana, jouée par Carol Brown se révèle être très important dans l'histoire, mais il se révèle malheureusement sous-exploité pour permettre au film de se targuer de l'étiquette de "western psychologique".

Ceci étant, Les Colts De La Violence s'avère être un métrage à part par rapport à la masse des westerns spaghetti de la même époque, notamment grâce à ses côtés ouvertement gothiques (la maison de la mère, le repaire de Sartana) et ses ambiances lourdes, mais à la différence du bon vin, le temps ne lui permet pas de véritablement lui donner une belle plus-value. En gros, ça a mal vieilli
Cependant, le succès rencontré par le film dans les 60's en Europe grâce au personnage joué par Gianni Garko lancera la franchise des Sartana qui concurrencera de belle manière celles des Django, Ringo, Sabata, Trinita etc.
Avec Les Colts De La Violence on tient là un petit bout de l'Histoire du western spaghettoche et il serait dommage de s'en priver !
3.5 
Revenir en haut Aller en bas
 
Les Colts De La Violence (1966)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Zontar, La Chose De Vénus (1966)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avenue De L'Horreur :: Les films d'horreur :: Tous les autres films (Hors Genre)-
Sauter vers: