5 Minarets a New-York

Réalisé par Mahsun Kirmizigul



Avec : Danny Glover, Gina Gershon, Robert Patrick...

Genre : Drame- politique/ action
Pays : USA, Turquie
Titre original : Five Minarets in New York

Film prévu pour une sortie 2012, pas de précision si c'est au cinéma ou en dvd.

Maria, une américaine, voit son époux, un professeur turc, arrêté et emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis


Mon Avis :

Premièrement, dès que ça sort, j'achète et je fais péter le son chez moi et deuxièmement, acheter le a la sortie et prenez en pleins les mirettes. Five Minarets In New-York est l'exemple même d'une presque réussite intelligente. Bien écrit, bien filmé et bien joué. Parfois un peu naïf et la réalisation approximatif par moment ( comme le plan qui se rapproche de plus en plus pour... aller ailleurs), quand on tombe sur ce genre d'oeuvre, on cherche la petite bête. Danny Glover revient en forme après un passage moyen dans le très bon Age Of Dragon et Robert Patrick est soft et impeccable en gentil flic aux manières radicales, sa tragédie personnel l'ayant rendu un peu raciste, voir le manque de respect dans la mosquée, il est implaccable. Le thème est fort, tellement qu'on craint une fable raciste ricaine sauf que c'est un film arabe ( si y'en a d'autres de cette gueule, je suis preneur), le début est aussi percutant que " La Chute Du Faucon Noir" en guerre urbaine. Par la suite on constate que ce film est une attaque et une leçon contre les occidentaux qui mettent tous les arabes dans le même panier, les religieux et croyants arabes qui se servent de dieu pour n'importe quel prétexte et éclairant les non connaisseurs sur des textes du Coran puis le plus important au final, la traque du véritable méchant de l'histoire. Mettant en avant un mot et ce qu'est une partie des population non instruites et parasités par des gens sans scrupules, l'ignorance, cette ignorance cultivé par des enfoirés de première.

Certe on évite pas un peu de naïveté mais Put*** que c'est bon! Ce genre de film fait grave plaisir.

Savoir manier l'action et le discours, c'est un excercice difficile et Mahsun Kirmizigul l'a parfaitement ( ou presque ) réussi.