Gen : Terreur Psychiatrique

La jeune docteur Deniz rejoint l’équipe d’un hôpital psychiatrique isolé. Elle apprend qu’un suicide vient d’avoir lieu dans l’établissement : deux policiers, Cemil et Halil, mènent l’enquête. Des pluies torrentielles provoquent une coulée de boue qui oblige les inspecteurs et l’équipe médicale à rester sur place. Pendant ce temps, les meurtres horribles se multiplient. Deniz, elle, cherche à en savoir plus sur sa mère, schizophrène soignée sur place quelques années auparavant.

Le thème des hôpitaux ou cliniques psychiatriques est récurrent dans les films de genre à l’image de La Maison De L’Horreur, Asylum et plus récemment The Ward. Les lieux sont déjà dérangeants et inquiétants à eux seuls, voilà qui donne un parfait point de départ à une histoire terrifiante. Gen : Terreur Psychiatrique va tenter de nous faire connaître une descente en enfer !

La jeune docteur Deniz rejoint l’équipe d’un hôpital psychiatrique isolé. Elle apprend qu’un suicide vient d’avoir lieu dans l’établissement : deux policiers, Cemil et Halil, mènent l’enquête. Des pluies torrentielles provoquent une coulée de boue qui oblige les inspecteurs et l’équipe médicale à rester sur place. Pendant ce temps, les meurtres horribles se multiplient.

Tout commence par un sombre suicide, qui dès les premières minutes met déjà la puce à l’oreille. On sent que rien ne sera normal dans cet hôpital, le mal rôde dès le début. Le scénario est bien construit et le cinéphile se prend d’intérêt de suite pour l’intrigue. Les malades qui sont des éléments majeurs de la réussite de ce genre de films, ont été travaillés et nous apparaissent tous plus malades et déglingués les uns que les autres. Un climat tendu et malsain s’installe rapidement et nous laisse craindre le pire.

Avec l’arrivée des meurtres les soupçons commencent à se faire nombreux, même le personnel médical devient suspect. Il vous apparaîtra surement comme à moi, que les médecins et autres infirmières ne sont pas loin d’être aussi dérangés que leur malade. L’isolement des lieux n’y étant sans doute pas étranger, on a vite fait de devenir fou entre ces murs.

La mise en scène des meurtres est efficace et fait preuve d’originalité. On est à chaque fois surpris par la manière et l’identité du nouveau tué. Le scénario sait tenir le spectateur dans le flou, on est livré à nous même n’ayant aucune idée de l’identité du meurtrier ni de sa motivation. Le dernier quart d’heure est une franche réussite, l’intrigue nous emporte dans un, voire plusieurs, retournements et l’effet est garanti car il était impossible de voir venir la révélation et pour le coup ça mérite bien des félicitations. Enfin un twist final qui vaut la peine d’être vu ! On ne pourra que regretter le nombre d’informations qui se déverse à la minute et qui, finalement, trouble le spectateur par son manque de clarté. Mais ceci n’est qu’un petit détail.

Gen : Terreur Psychiatrique est un divertissement de qualité qui s’offre une fin mémorable comme il fait bon en voir, dommage qu’il soit gêné par quelques ombres au scénario.